Les 5 éco-actions mises en place au sein de l’établissement

Le développement durable est au cœur de la stratégie de l’Établissement public de santé mentale de la Marne et de son projet d’établissement. Voici 5 éco-actions qui sont d’ores et déjà mises en place ou qui vont l’être dès l’année prochaine pour réduire l’impact environnemental de l’activité.

Inciter les déplacements décarbonés

Lancée le 16 janvier dernier au sein de l’établissement, l’application de covoiturage Karos compte d’ores et déjà 139 utilisateurs. Pour inciter davantage le personnel vers une mobilité plus durable, les trajets domicile-travail sont intégralement financés par l’EPSM de la Marne.   

Par ailleurs, le parc automobile de l’établissement s’électrifie. Quatre voitures électriques – Dacia Spring – ont été pour l’instant acquises. Deux d’entre elles sont mises en place sur le site Pierre-Briquet. Une troisième voiture sera stationnée à l’hôpital de jour Lewis Carroll à Châlons-en-Champagne et une quatrième, au centre médico-psychologique pour enfants Les Petits Prés à Épernay. Sur chacun de ces deux derniers sites, une borne de recharge électrique sera installée. Toutes deux seront mises en service d’ici la fin de cette année. « La flotte de voitures électriques va se développer au fur et à mesure sur d’autres sites de l’établissement », annonce Christophe Amann, directeur chargé des ressources matérielles et numériques. 

Sensibiliser le personnel

L’établissement s’engage dans une démarche éco-responsable. Vingt personnes volontaires, toutes catégories de métier confondues, participent à des groupes de travail. Objectif : écrire le volet éco-responsable du projet d’établissement 2024-2028 avec des actions à déployer au sein des services. « C’est intéressant, beaucoup d’idées émergent notamment sur les thématiques du tri des déchets et de la dématérialisation », confie Amélie Thiéry, responsable patrimoine et projets nouveaux. Cette démarche va se pérenniser. Ces professionnels engagés deviendront des ambassadeurs auprès de l’ensemble des agents de l’établissement. 

Par ailleurs, à l’échelle du Grand Est, une référente coordinatrice dans la transition écologique et énergétique en santé a été nommée. Elle est chargée de faire le lien avec les référents des différents établissements de santé. « L’idée est d’avoir des échanges au niveau du Groupement hospitalier universitaire de Champagne et de la Région avec des personnes référentes sur des projets que chacun a pu lancer », précise le directeur adjoint chargé des ressources matérielles et numériques.

Investir dans du matériel éco-conçu

Au sein de l’établissement, le mobilier professionnel a désormais une seconde vie. « À chaque demande d’équipement des services, un tri est effectué. Ce qui est cassé ou abîmé est jeté. Le reste est conservé, stocké et classé par catégorie dans un bâtiment désaffecté du site Pierre-briquet », explique Rachel Pierron, responsable du service des achats. En fonction des besoins, le mobilier en état est réemployé au sein de l’établissement. Pour l’ameublement des appartements thérapeutiques, l’établissement se tourne vers des dépôts-ventes d’objets et de meubles d’occasion, « tout en respectant la réglementation qui nous est imposée », souligne Rachel Pierron. Même démarche pour les logements. Là, la plupart des meubles et de la décoration vient d’Emmaüs. « C’est une satisfaction que de donner une nouvelle vie aux meubles », confie la responsable du service des achats. 

Diminuer sa consommation d’énergie

Depuis le 10 novembre, l’ensemble du site Pierre-Briquet est raccordé au réseau de chaleur châlonnais, Cloé. « L’établissement s’inscrit dans une démarche vertueuse de limiter les énergies fossiles », souligne William Husson, responsable des services techniques, maintenance et entretien des bâtiments. Ce réseau urbain produit de la chaleur à partir de l’usine d’incinération des déchets située à La Veuve. Celle-ci est transportée au sein d’un ensemble de canalisations qui traverse la ville et l’établissement pour alimenter la chaufferie. Elle est produite et distribuée sous forme de vapeur d’eau surchauffée ou d’eau chaude. « Quand la température extérieure atteint – 10 °C, le réseau doit envoyer de l’eau à 90 °C vers les sous-stations des bâtiments de l'établissement », indique William Husson. Ce réseau de chaleur urbain alimente le site Pierre-Briquet en termes de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Pour cela, les 4 chaudières au gaz qui alimentaient l’ensemble du site ont été arrêtées. Seules 2 d’entre elles ont été gardées en secours. « Avec Cloé, l’établissement devrait réduire de 70 % sa consommation de gaz au niveau du chauffage sur le site châlonnais », souligne Christophe Amann.

Par ailleurs pour mieux maîtriser la consommation d’énergie, l’EPSM de la Marne va développer la domotique au sein de ses bâtiments. La température du chauffage et l’éclairage pourront ainsi être programmés en fonction de l’activité. Par ailleurs, le chantier sur l’isolation par l’extérieur se poursuit sur les bâtiments tels que l’Unité Intersectorielle de Sociothérapie, le centre de documentation, les locaux des syndicats. Pour l’heure, l’établissement relance sa campagne de sobriété énergétique : éteindre la lumière lorsque celle-ci n’est pas nécessaire ; baisser l’intensité du chauffage hors lieux de soins pour être à 19 °C. 

Trier les déchets

Pour se conformer aux nouvelles règles de tri des déchets en vigueur sur l(agglomération de Châlons, tous les emballages, non empilés, non écrasés, sont désormais collectés. Pour l’instant, ils sont jetés dans des sacs jaunes qui seront, au fur et à mesure de l’épuisement des stocks, remplacés par des sacs transparents. Pour mieux les appréhender, ces nouvelles consignes de tri seront diffusées au sein des services.

 

Depuis le 10 novembre, l’ensemble du site Pierre-Briquet est raccordé au réseau de chaleur châlonnais, Cloé.

 

L'Établissement Public de Santé Mentale de la Marne
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