Présentation de l’établissement
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2022, près d’une personne sur huit dans le monde vivrait avec un trouble mental. « Investir dans la santé mentale est un investissement pour une vie et un avenir meilleur pour tous », encourage le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne a pour mission d’apporter, dans le cadre des missions de service public et en lien avec nos partenaires, à chaque Marnais, et en particulier aux personnes en situation de vulnérabilité, la garantie durable de pouvoir recevoir des messages de promotion de la santé mentale et, en cas de besoin, des soins de qualité, l’accompagnement dédié ainsi que les outils pour apprendre à gérer tout trouble psychique qui viendrait à l’affecter tant sur le plan physique, psychique et social.
L’établissement prend en charge aussi bien les enfants, les adolescents, les adultes que les personnes âgées. Il propose une offre de soins complète et diversifiée. Les modalités de prise en charge sont adaptées à la situation de chaque personne. Le secteur demeure le pivot du parcours de soins. Les Centres Médico-Psychologiques (CMP) constituent la principale porte d’entrée. Ils organisent des actions de prévention, de diagnostic, de soins ambulatoires et d’interventions à domicile. Ils sont présents dans les principales villes de la Marne.
L’EPSM de la Marne s’inscrit aussi comme l’établissement hospitalier référent dans le département et la région pour les soins en psychiatrie et en addictologie. Grâce à ses activités de recherche clinique, et au travers de collaborations scientifiques nationales et internationales, il reste à la pointe de la médecine spécialisée en psychiatrie et en addictologie. L’EPSM de la Marne apporte ainsi une réponse sur mesure dans la proximité, le recours et l’innovation.
Projet d’établissement 2024-2028
Son projet d’établissement 2024-2028 dessine la vision de l’établissement d’ici à la fin de la décennie ; il donne un cap et un cadre aux actions pour les cinq prochaines années. Il est le résultat d’une démarche transversale et participative, guidée par 4 grands principes :
- Le travail en équipe, gage de qualité des soins, de qualité des relations, de qualité de vie au travail ;
- La priorité au soin, avec de nombreux projets visant à simplifier, réorganiser pour redonner du temps aux soignants ;
- La subsidiarité, laissant aux pôles et aux services une grande marge d’appréciation pour conduire les actions les plus adaptées aux besoins des patients, dans chaque territoire ;
L’innovation, l’enseignement et la recherche, c’est-à-dire l’intégration permanente des dernières avancées au sein des pratiques médicales, soignantes, organisationnelles ou managériales.
Consulter le projet d’établissement
Pour remplir toutes ses missions, l’EPSM de la Marne est organisé en 11 pôles et 27 services. Il emploie plus de 1 300 professionnels (consulter nos chiffres clefs). Chaque année, il prend en charge près de 17 000 patients. 85 % d’entre eux sont accueillis, soignés et suivis uniquement en ambulatoire c’est-à-dire sans hospitalisation complète. L’EPSM de la Marne accompagne ainsi 3 % de la population marnaise.
L’établissement est membre du Groupement Hospitalier Universitaire de Champagne (GHUC) et de la Communauté psychiatrique de territoire de la Marne.
Carte psychiatrie de l'enfant de l'adolescent
Ce qui nous anime
Une valeur est un guide dans la construction de nos projets, de nos actions, de nos gestes quotidiens comme l’aiguille sur une boussole. Une valeur nous donne une direction où aller dans un contexte en mouvance, elle prend forme dans notre façon d’agir. Ensemble, les valeurs forment le référentiel des comportements incontournables à avoir ou ne pas avoir.
Dans un environnement en mouvement, le socle de valeur est un point de repère pour garder le sens de nos actions, inspirer leur nature et la façon de les mener. Son incarnation par chacun contribue à la réalisation du projet commun. Il oriente l’engagement et renforce la cohésion.
Nos valeurs déclinent à la fois celles du service public : égalité, neutralité, continuité et adaptabilité et les valeurs hospitalières et soignantes.
Elles se déclinent dans nos actions et dans notre gouvernance.
Le respect
Le respect, c’est une forme de considération, et en particulier, le fait de prendre en considération la dignité de la personne humaine. Cet humanisme que nous mettons en avant en retenant le respect comme valeur fondamentale, c’est le rappel que l’humain, est par définition, au cœur de l’établissement et au centre de nos interactions, que ce soit avec les patients, leurs proches et les professionnels.
La notion de respect au sein de l’EPSM de la Marne implique tout d’abord le respect de nos patients, au cœur de nos attentions et de nos préoccupations, quelles que soient les manifestations de leur maladie. Ce respect de nos patients se matérialise par le respect inconditionnel de leurs droits.
Elle implique ensuite le respect entre professionnels, c’est-à-dire la reconnaissance du professionnalisme de l’autre, de ses contraintes et de sa contribution au travail collectif. Ce respect vise à créer les conditions d’un épanouissement professionnel dans un contexte de confiance mutuelle.
L’établissement témoigne du même respect envers les patients et les professionnels. A ce titre, il promeut le développement d’environnements de travail favorables à la qualité de vie.
L’engagement
L’engagement, c’est l’implication, la participation active à la réalisation de notre mission. Au sein de l’EPSM de la Marne, il se décline en un engagement pour la qualité et la pertinence des soins délivrés, qui implique la connaissance et la mise en œuvre des dernières recommandations de bonnes pratiques professionnelles.
Cet engagement implique la responsabilité, la volonté de rendre compte de notre façon d’accomplir notre mission et d’évaluer le résultat de nos actions.
Cet engagement, c’est celui de l’inclusion, celui de l’exercice d’un droit à la citoyenneté par tous. Il se matérialise par une promotion résolue de la santé mentale et une démarche permanente pour faire évoluer les regards, pour contribuer à ce que la société dépasse les a priori historiques et les stigmates associés à la maladie mentale.
La territorialité
Le territoire, c’est le ressort de nos engagements. Etablissement départemental depuis près de 2 siècles, l’EPSM de la Marne s’engage dans la réponse aux priorités de santé publique et dans la responsabilité envers la population du département.
Ce principe de territorialité, il se concrétise par la répartition de l’offre de soin, en proximité chaque fois que nécessaire et la promotion des dispositifs d’aller-vers, ainsi que dans la mise en place de dispositifs de recours.
Il conduit à une ouverture à de nombreux partenariats, à une écoute des autres acteurs du soin et de la santé mentale. Il amène à penser les conséquences de nos actions sur l’environnement, et, dans un contexte de changement climatique et de menace sur la biodiversité, à mener les actions contribuant à en limiter les effets.
Comment se rendre à l'EPSM de la Marne
L’EPSM de la Marne comprend 2 sites d’hospitalisation : l’un à Châlons-en-Champagne, l’hôpital Pierre Briquet qui s’étend sur 23 hectares et l’autre à Reims, la Clinique Henri Ey et le bâtiment du pôle universitaire de psychiatrie adulte.
Il dispose également de sites de consultation, d’activités thérapeutiques à temps partiel, d’hôpitaux de jour et d’appartements thérapeutiques sur l’ensemble du département de la Marne.
Pour contacter le centre de consultation le plus proche de chez vous, reportez-vous à la partie de présentation de TOUTE NOTRE OFFRE DE SOINS.
Accès et visites
À l’hôpital Pierre-Briquet - Châlons-en-Champagne
Dans le cadre du plan Vigipirate qui a été élevé au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire national, il est interdit aux visiteurs d’entrer avec leur véhicule dans l’enceinte de l’EPSM de la Marne, sur le site Pierre-Briquet, sauf exception (personnes à mobilité réduite, personnes âgées, etc.). Un parking dédié est situé à l’extérieur de l’établissement.
Toute personne venant rendre visite à un patient doit par ailleurs présenter sa carte d’identité à l’entrée, auprès de l’agent de sécurité.
À la clinique Henri-Ey et au bâtiment du pôle universitaire de psychiatrie adulte - Reims
L’accès à la clinique Henri-Ey et au bâtiment du pôle universitaire de psychiatrie adulte à Reims demeure également réglementé. Les visiteurs sont invités à stationner leur véhicule sur les parkings dédiés implantés aux abords du CHU de Reims.
Un patrimoine historique remarquable
L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne est doté d’un patrimoine historique remarquable en particulier sur le site de l’Hôpital Pierre Briquet « de la maison d’Ostende à nos jours ».
Cet hôpital sera successivement dénommé : « Maison de Force », « Dépôt de mendicité », « Asile Public d’Aliénés », « Hôpital psychiatrique départemental », « Centre psychothérapeutique départemental », « Centre Hospitalier Spécialisé », « Établissement Public de Santé Départemental de la Marne », puis Établissement Public de Santé Mentale de la Marne.
De 1140 à 1636
Plusieurs documents prouvent l’existence d’une maladrerie ou de l’hospice de Saint-Jacques aux lépreux(euses).
7 Janvier 1767
L’intendant Rouille d’Orfeuil acquiert pour le compte de la Province de Champaigne, une auberge et ses dépendances dites « Maison d’Ostende », située à 350 mètres de la porte Saint-Jacques et du mur d’enceinte dit « Faubourg d’Ostende ».
De 1768 à 1829
Le Gouvernement Impérial décide par décret, en février 1809, que la Maison d’Ostende de la Ville de Châlons est transformée en « Dépôt de mendicité » pour recevoir les mendiant(e)s. Les conditions de vie de cette époque sont très difficiles : lit de caserne, paillasse, alimentation frugale (pain, légumes cuits, riz), cachots en cas d’agitation et travail obligatoire pour les valides (filature, culture, cordonnerie, menuiserie).
De 1834 à 1841
Le 4 avril 1834, le « Dépôt » est converti par ordonnance royale en « Hospice Départemental », destiné au traitement de l’aliénation mentale, des maladies vénériennes, de l’épilepsie, de la gale, des affections dartreuses. Le statut de la maison de santé décrit la présence d’un personnel pluridisciplinaire (médecin, infirmier(ère), etc.) et l’on décide d’humaniser les lieux en scindant les aliéné(e)s selon leur degré de folie dans de nouveaux quartiers séparés par des murs de clôture.
Le confort essentiel permet de faire évoluer le quotidien grâce à la réfection des cabinets d’aisances, la construction de pavillon de bains, l’ameublement de plusieurs bâtiments, l’installation du chauffage dans certaines salles, la création des locaux à destination des soins.
De 1841 à 1933
L’hospice Départemental devient « Asile Public d’Aliénés » en application de la loi du 30 juin 1838 ; c’est l’acte de naissance de l’asile psychiatrique et des placements qui réglementent les hospitalisations sous contraintes.
Débute alors une période de développement avec la transformation des quartiers de classement, la création d’un pensionnat avec service d’hydrothérapie, la construction de plusieurs hangars, logements, et l’élévation de certains bâtiments.
Cette époque voit aussi l’arrivée de la distribution d’eau, du chauffage central, l’organisation du circuit des égouts.
Une ferme est ouverte du côté du chemin de Bouy, et les ateliers (menuiserie, serrurerie, forge, etc.) sont établis route de Reims.
La cuisine et la boulangerie sont modernisées et la chapelle est mise en service en 1864.
De 1939 à 1945
Les travaux d’entretien sont totalement abandonnés. Durant cette période, plusieurs pavillons sont réquisitionnés par l’armée.
De 1960 à 2000
À partir des années 1960, de grandes innovations viennent bouleverser la vie quotidienne, les murs qui entourent chaque pavillon sont détruits et la mixité dans les services s’amplifie. Le 15 mars 1960, une circulaire vient réglementer le secteur psychiatrique, elle définit quatre principes : traiter à un stade précoce, assurer la continuité des soins pour éviter les récidives (structures extrahospitalières), ne pas trop éloigner le malade de son milieu familial, accueillir tous les malades d’une région donnée.
En 1970, les pavillons préfabriqués de plain-pied (Cerletti, Wallon, Prairie) sont construits pour l’accueil « d’entrants » adultes. L’année 1980 est marquée par la construction du « Pavillon Edelweiss », puis, en juin 1990, c’est l’ouverture des unités U1 et U2. Toutes ces réalisations ont modifié l’image architecturale de l’établissement et accompagné l’amélioration de la prise en charge des patient(e)s.
En 1999, l’ouverture de la Clinique Henri Ey à Reims constitue un événement important pour les patient(e)s et leurs familles.
Cette clinique regroupe 4 services de soins, pour une capacité de 80 lits, ce qui permet aux patient(e)s d’être hospitalisé(e)s au plus près de leur domicile.
De 2000 à 2015
À ce jour, l’essentiel des activités de soins se déroule en ambulatoire et donc à l’extérieur de l’hôpital, ce qui amène l’établissement à aménager des Centres Médico-Psychologiques (CMP) et des Centres d’Accueil Thérapeutiques à Temps Partiel (CATTP) dans les principales communes du département. Le CMP et le CATTP du secteur Infanto-juvénile d’Epernay sont ainsi inaugurés le 21 juin 2004.
En 2005, le Centre de jour « Antonin Artaud », qui accueille des patient(e)s adultes rémoi(e)s, emménage dans de nouveaux locaux plus vastes et plus fonctionnels dans le centre-ville de Reims. Un second secteur rémois fait une démarche identique en 2006, et ouvre le CMP – CATTP « Lucien Bonnafé » à proximité de la Cathédrale.
Dans cette continuité, s’ouvre au cœur de Châlons le 19 novembre 2007, le Centre Ophélie. Il s’agit d’un hôpital de jour et d’un atelier thérapeutique destinés à recevoir des patient(e)s adultes. Le 17 novembre 2008, deux nouvelles unités d’admission U3 - U4 sont également inaugurées pour des patient(e)s de l’agglomération châlonnaise nécessitant une prise en charge de quelques jours à quelques semaines.
Dans le cadre de la prise en charge des auteurs de violences sexuelles dans la Région Champagne–Ardenne, un Centre Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles est créé en 2009.
En juin 2010, deux structures viennent renforcer les activités de l’établissement, avec l’ouverture du CMP – CATTP « Camille-Claudel » sur Fismes, et l’achèvement de la Maison d’accueil spécialisée destinée à héberger des adultes porteurs de handicaps moteurs, somatiques ou psychiatriques.
Dans le cadre du plan de relance gouvernemental de 2009, l’EPSM de la Marne avait été désigné pour accueillir une Unité pour Malades Difficiles (UMD) interrégionale, qui a été inaugurée le 13 décembre 2012. Elle a pour vocation de prendre en charge des patient(e)s souffrant de pathologies psychiatriques complexes. L’année 2012 voit également l’ouverture d’une structure dédiée aux jeunes : l’Espace Dolto, composé de Cap’Ado (CMP et CATTP pour adolescents) et du CATTP enfants.
Début 2013, les travaux de réhabilitation et de modernisation des unités d’hospitalisation prolongée sont terminés et permettent l’ouverture des unités Séraphine de Senlis et Gaëtan Gatian de Clérambault. L’EPSM de la Marne apporte, fin 2014, une réponse aux besoins de lits de soins de suite et de réadaptation addictologique pour les départements de la Marne et l’Aube en créant le SSR-A « Les Catalaunes », spécialisé dans le traitement des conduites addictives.
En 2015, la Maison d’Accueil Spécialisé propose un accueil de jour destiné aux majeur(e)s présentant un handicap intellectuel ou psychique ou une maladie psychiatrique stabilisée et sous certaines conditions.
De 2016 à aujourd’hui
Les années 2017 - 2018 connaissent la rénovation de U2 et la construction de nouveaux locaux pour les unités de Tilleuls et Wallon qui deviennent respectivement l’unité U5 et l’unité Henri Wallon : des installations modernes, adaptées aux patients, dotées de tout le matériel nécessaire à leur bien-être.
USCAC rénovée
Le 6 janvier 2020, après 15 mois de travaux de rénovation, le pavillon Edelweiss accueille à nouveau l’Unité de Soins Complexes en Addictologie de Châlons-en-Champagne (USCAC) de 15 lits ainsi que, dans une aile dédiée, une Unité de Transition Hospitalière en Addictologie (UTHA) de 5 lits pour des projets de soins longs.
Ce pavillon rénové compte désormais un maximum de chambres individuelles équipées de sanitaires, de grandes salles d’activités, d’une salle de repos dotée de fauteuils confortables, d’un salon pour accueillir les familles et d’une spacieuse salle de vie aux couleurs vives.
Le 1er octobre 2021, l’Unité d’Hospitalisation Psychiatrique de la Personne Âgée (UHPPA) ouvre ses portes sur le site châlonnais Pierre Briquet, dans l’ancienne unité Gaëtan Gatian de Clérembault. Elle accueille des patient(e)s âgé(e)s de 65 ans et plus ayant soit une pathologique psychiatrique apparue à un âge tardif, soit des troubles neurocognitifs (maladie d’Alzheimer et apparentées) ayant des troubles comportementaux. Elle dispose de 18 lits, dont 1 chambre d’isolement.
Dans un souci permanent d’amélioration de la qualité des soins, les années à venir verront d’autres projets se réaliser, pour une amélioration constante des conditions d’accueil des patient(e)s.
L'équipe de direction
DIRECTION
Frédéric - Alexandre Cazorla-Seignol
Directeur
Tél. secrétariat : 03 26 70 37 01 ou 37 02
Mail : contact@epsm-marne.fr
DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIÈRES
Karim Messaoudi
Responsable budgétaire et financier
Tél. 03 26 70 37 61
DIRECTION DES RESSOURCES MATÉRIELLES ET NUMÉRIQUES
Christophe AMANN
Directeur adjoint
Coordonnées du secrétariat : 03 26 70 37 16 - dset.sec@epsm-marne.fr
Services techniques maintenance et entretien des bâtiments
William HUSSON
Responsable
Coordonnées du secrétariat : 03 26 70 37 29 - techniques@epsm-marne.fr
Service informatique
Jean-Luc OUDART
Responsable
Coordonnées du secrétariat : 03 26 70 38 95 - informatique@epsm-marne.fr
Services achats, cellule marché & budgets thérapeutiques, service biomédical & petits matériels
Rachel PINCHARD
Responsable
03 26 70 38 94 - r.pinchard@epsm-marne.fr
Service sécurité, incendie
Abdelwahab LANANI
Responsable, incendie
03 26 70 38 87 - lanania@epsm-marne.fr
Services patrimoine et Projets nouveaux
Amélie THIERY
Responsable
03 52 20 39 32 - a.thiery@epsm-marne.fr
Service restauration
Sylvie THOUVENOT
03 26 68 06 77 - thouvenots@gipsudmarne.fr
Blanchisserie GIP
Florian BOS
Responsable
03 26 69 60 25 - f.bos@gipsudmarne.fr
Service logistique et environnent
Laurent BUAT
Responsable
03 26 70 37 72 - l.buat@epsm-marne.fr
DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS, DE REEDUCATION ET MÉDICO-TECHNIQUES
Nadine TOUZOT
Directrice des soins, coordonnatrice générale des soins
Coordonnées du secrétariat : 03.26.70.37.13 - soins.infimiers@epsm-marne.fr
Bénédicte HURPIN
Cadre supérieur de santé pôle Sud Marne, pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, pôle de psychiatrie de la personne âgée, pôle de psychiatrie médico-légale
03 26 70 37 64 - b.hurpin@epsm-marne.fr
Angélique BERÇOT
Cadre supérieur de santé pôle Nord Marne et pôle d’addictologie
03 26 83 23 16 - a.bercot@epsm-marne.fr
Florence CARLIER
Cadre supérieur de santé pôle médico-social
03 52 20 39 04 - f.carlier@epsm-marne.fr
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
Sébastien CLAEYS
Directeur adjoint
Coordonnées du secrétariat : 03.26.70.37.09 - drh.sec@epsm-marne.fr
DIRECTION DE LA QUALITE ET DE L’EXPÉRIENCE PATIENT
Simon LARANGÉ
Directeur adjoint
Marie-José MOUCHOT
Ingénieure prévention et gestion de risques
Aurore SERGEUR
Animatrice qualité et gestion de risques
Marielle ROCHET
Assistante administrative - relation avec les usagers
Yann SILVESTRE
Responsable juridique
03 52 20 39 10 - y.silvestre@epsm-marne.fr
Coordonnées du secrétariat : 03.26.70.38.76 - dqep.sec@epsm-marne.fr
DIRECTION DES PROJETS ET DES PARTENARIATS
Anaëlle BOUQUET
Directrice adjointe
Directrice référente pour la MAS Le Pré Saint-Jacques
03.26.70.38.00 - a.bouquet@epsm-marne.fr
SERVICE DES AFFAIRES MÉDICALES
Wahiba CHABBAZ
Responsable des affaires médicales
03.52.20.39.00 - w.chabbaz@epsm-marne.fr
SERVICE DE LA COMMUNICATION ET DE LA CULTURE
Stéphanie GRUSS
Responsable de la communication et de la culture
03.26.70.37.96 - s.gruss@epsm-marne.fr
Coordonnées du secrétariat : 03.26.70.37.01 ou 37.02 - contact@epsm-marne.fr
SERVICE DE LA PROTECTION DES MAJEURS
Nathalie HANCZYK
Attachée d’administration hospitalière
Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs
03.26.70.37.78 - n.hanczyk@epsm-marne.fr
La gouvernance de l'établissement
La politique générale de l'Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne est adoptée par le conseil de surveillance, composé de 25 membres et présidé par Madame Frédérique Schulthess, conseillère départementale. Celui-ci assure également le contrôle permanent de l'établissement.
La conduite de l'établissement est assurée soit conjointement par le directeur et le président de la Commission Médicale d'Établissement (CME), soit, pour les sujets non liés à l'organisation ou à la qualité des soins, par le directeur.
Directeur : Monsieur Frédéric - Alexandre Cazorla-Seignol.
Président de la CME : Monsieur le Dr Éric Tran, médecin psychiatre.
Le directeur et le président de la commission médicale d'établissement bénéficient de l'appui et du conseil du directoire. Celui-ci veille à la cohérence des projets de pôles avec le projet d'établissement.
La gouvernance s'appuie également sur des instances consultatives :
- La Commission Médicale d’Établissement (CME) représente l’ensemble des personnels médicaux de l’EPSM de la Marne. Son rôle est prépondérant : c’est une instance délibérative et consultative qui associe le corps médical à la gestion de l’établissement.
Sa mission principale : contribuer à l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. - Le Comité Social d'Établissement (CSE) : cette nouvelle instance remplace le Comité Technique d'Établissement et le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Elle est notamment chargée des questions collectives et des conditions de travail. Elle est aussi consultée sur des orientations stratégiques de l'établissement. La Formation Spécialisée en matière de Santé, de Sécurité et de Conditions de Travail (F3SCT) est une commission du CSE. Elle a pour mission de contribuer à l'amélioration des conditions de travail, la sécurité des agents au travail, la protection de la santé physique et la protection de la santé mentale.
- La Commission de Soins Infirmiers et de Rééducation Médico-Techniques (CSIRMT) regroupe l'ensemble des personnels participants à la mise en œuvre des soins infirmiers. Elle est notamment chargée de donner un avis sur l'organisation générale des soins, la politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins.
- La Commission Des Usagers (CDU) veille au respect des droits des usagers et facilite leurs démarches pour qu'ils puissent exprimer leurs difficultés. Elle contribue également, par ses avis et propositions, à l'amélioration de l'accueil et de la prise en charge des personnes suivies et de leurs proches. Les membres de la CDU examinent et s'assurent par ailleurs du suivi des réclamations que les usagers ont adressées à l'établissement.
L'EPSM de la Marne s'est par ailleurs doté d'un Comité d’Éthique.
La politique qualité et l'expérience patient
La politique qualité et l'expérience patient est une politique institutionnelle définie par un pilotage stratégique du directeur de l'établissement, du Président de la Commission Médicale d’Établissement et de la Direction qualité et de l'expérience patient prenant en compte la réglementation et l’actualité institutionnelle. L’EPSM de la Marne est engagé dans une démarche d’amélioration continue de la prise en charge des patient(e)s.
La démarche de certification
La démarche de certification est un dispositif d’évaluation externe existant depuis 1996. Tous les quatre ans, les établissements de santé, sont évalués par des experts-visiteurs désignés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Depuis 2020, un nouveau référentiel de certification est déployé par la HAS et appliqué dans les établissements de santé. Ce nouveau référentiel se concentre sur l’expérience du patient et son inclusion dans la démarche de soins.
Les résultats des procédures de certification sont disponibles publiquement. Actuellement, l’EPSM de la Marne est certifié avec la mention Qualité des soins confirmée.
Indicateurs Qualité et Sécurité des Soins
Dans le cadre de sa politique qualité, l'EPSM de la Marne communique les indicateurs de suivi.
Les chiffres clés
Une ouverture sur le territoire
Ouverte sur son territoire, l’EPSM s’engage sur différents projets
L’Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne est ouvert sur l’ensemble du territoire marnais, son offre ayant une vocation départementale.
L’EPSM de la Marne a placé au centre de sa stratégie et de son projet médical la volonté de garantir une prise en charge adaptée, fluide et graduée pour chaque patient accompagné. À cet égard, l’établissement a déployé de nombreux partenariats avec les acteurs du territoire. En effet, près de 600 conventions sont formalisées avec différentes structures traduisant la volonté de travailler en collaboration avec les divers interlocuteurs territoriaux.
La prise en charge coordonnée des patients implique un partenariat de proximité, entre les équipes de secteurs en CMP et les institutions partenaires. À ce titre, les équipes des CMP articulent leur offre d’accompagnement avec les médecins généralistes, les acteurs du secteur social et médico-social (EHPAD, FAM, MAS) mais également avec les professionnels s'occupant de la prise en charge de recours. Le développement de ce travail en réseau permet de répondre aux besoins spécifiques de la population, qu’il s’agisse des enfants et adolescents, des personnes en situation de précarité, les personnes âgées, les personnes souffrant d’addictions ou de psychotraumatisme ainsi que les personnes sous main de justice.
L’EPSM de la Marne déploie de nombreux partenariats institutionnels. Les échanges institutionnels avec l’ARS Grand Est garantissent la cohérence des projets portés par l’établissement avec le Projet Régional de Santé. Les partenariats formalisés avec les services de la Préfecture, de la police et du ministère de la justice ainsi qu’avec l’Éducation nationale, l’aide sociale à l’enfance, la protection judiciaire de la jeunesse, les acteurs du logement, les partenaires médico-sociaux permettent une meilleure coordination dans la prise en charge globale des patients, tant au niveau du territoire départemental que dans l’action de proximité au quotidien.
Le projet territorial de santé mentale de la Marne
L’établissement est porteur du Projet Territorial en Santé Mentale (PTSM). Il est l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Psychiatrique de Territoire (CPT), organe de pilotage du PTSM dont le contrat a été signé le 7 juillet 2022. Cette instance de démocratie sanitaire assure une coordination des acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale qui la composent pour offrir aux patients des parcours de prévention, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale coordonnés et concourt à la mise en œuvre opérationnelle des actions prévues par le projet territorial de santé mentale.
Membre du Groupement Hospitalier Universitaire Champagne (GHUC)
L’EPSM de la Marne est également membre du Groupement Hospitalier Universitaire Champagne. La filière santé mentale du projet médico-soignant partagé repose sur 9 priorités, dont le développement de la coordination ville-hôpital, la structuration de l’organisation des surspécialités en psychiatrie (périnatalité et psychiatrie légale, notamment), le renforcement de la place de l’addictologie ou encore le développement de la pair-aidance.
Le projet européen PSICOCAP
Enfin, l’EPSM de la Marne est engagé dans le projet PSICOCAP, un projet INTERREG France-Wallonie-Flandres, financé par le fonds européen de développement et la Wallonie visant à construire un instrument transfrontalier d’observation et d’analyse sur le handicap psychique.
Psicocap+ 2024-2027 s’inscrit pleinement dans l’objectif spécifique 4.5 d’Interreg VI de promouvoir le passage des soins en institution aux soins familiaux et communautaires dans le domaine du handicap psychique et de la maladie psychiatrique. A la suite au projet Psicocap 2020-2022 d’Interreg V, de nombreux opérateurs d’horizons différents ont rejoint Psicocap+ et impulsent une nouvelle dynamique de travail.
En permanence, les usagers et les équipes qui travaillent sur le sujet éprouvent le besoin de faire évoluer leur environnement et leur pratique. Le projet européen Psicocap+ offre la possibilité de fédérer les énergies dans une dynamique de transformation et d’innovation en capitalisant les études et les expériences pour agir sur le terrain avec une analyse des bases de données existantes en santé, des actions pilotes, de la formation et de la recherche. La coopération franco-belge a montré dans le précédent projet tout le bénéfice positif que l’on pouvait obtenir par la motivation des équipes dans le partenariat. L’émulation transfrontalière concoure à tout mettre en œuvre pour que les personnes qui vivent avec des troubles psychiques puissent avoir les mêmes conditions de rétablissement de part et d’autre de la frontière.
Pour répondre à cet objectif, Psicocap+ associe dans le projet 11 opérateurs partenaires et 14 opérateurs associées, 13 belges, 10 français, 1 transfrontalier et 1 international sur un territoire qui associe l’ouest de la Région Grand Est et les Hauts-de-France du côté français et la province de Namur, quelques arrondissements des provinces du Hainaut, du Luxembourg, les Flandre orientale et occidentale en Belgique. L’engagement est d’être dans l’observation des données et des pratiques sur le handicap psychique mais aussi d'« être dans l’action » pour que les expériences positives puissent diffuser concrètement sur le terrain. Aux modules de gestion et de communication, s’ajoutent 4 modules techniques :
1- Action pilote et dispositifs novateurs
Après le repérage et le test des initiatives favorisant le rétablissement des personnes vivant avec des maladies et troubles psychiques, et contribuant à la désinstitutionalisation, le module s’engagera à disséminer les bonnes pratiques en France et en Belgique :
- Par la mobilisation de 4 établissements psychiatriques dans une action pilote pour améliorer la continuité des soins et l’accompagnement ville-hôpital en prenant en compte les besoins de prévention, de soins somatiques et de soins psychiques ;
- Par l’expérimentation des nouveaux métiers en développant les stages par immersion pour les professionnels et les bénévoles ayant pris des responsabilités dans l’accompagnement et le rétablissement ;
- Par la visite sur le terrain de réalisations innovantes dans le domaine du logement et du travail ;
- Par la rencontre à l’occasion de manifestations publiques festives et la visite sur site des personnes animant ou participant à des activités développant le lien social (Groupes d'entraide mutuelle GEM, clubs et jardins thérapeutiques, agriculture sociale, etc.).
2- Formation
Il s’agit d’inventorier, de promouvoir et d’élaborer, si nécessaire, des formations spécifiques concernant le handicap psychique à destination des professionnels, des usagers et de leurs proches, et du public.
3- Observation
Avec la mise à jour du tableau de bord élaboré dans Psicocap et de certains indicateurs de GéDiDoT, le module accentuera son travail sur l’amélioration de la connaissance par l’exploitation des bases de données concernant l’offre de prise en charge et d’accompagnement en santé mentale en développant l’analyse du parcours de santé et l’accès aux soins des personnes.
4- Recherche et pérennisation
La pérennisation s’attachera à travailler avec un groupe d’organismes publics et privés et de sociétés savantes mis en place dès le démarrage du projet afin d’identifier les moyens de pérennisation des actions de Psicocap+, et d’en être les relais institutionnels.
Une recherche universitaire transfrontalière évaluera les concepts-clés qui jalonnent le parcours des personnes vivant avec une maladie psychique avec notamment la question de la reconnaissance du handicap psychique et de la désinstitutionalisation en psychiatrie. Psicocap+ conviera à mi-parcours des professionnels, des usagers et leurs proches ainsi que des associations à une nouvelle édition des Journées d’Etudes sur le Handicap Psychique (JEHPsy).
Par la réalisation de ce projet, les opérateurs belges et français associant usagers, professionnels du soin et de l’accompagnement, analystes et décideurs du système de santé, escomptent un fort impact sur l’amélioration du parcours de santé des personnes ayant un handicap ou une maladie psychique.
Page LinkedIn du Projet européen Psicocap+
Les pôles d'activité
L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne est organisé en pôle d'activité médical et pôle d'activité médico-technique. Dans le cadre de la médicalisation de la gouvernance, les médecins ou pharmaciens chefs de pôle disposent d'une grande autonomie dans la gestion de leur pôle, dans les limites et orientations définies lors des contrats de pôles. Assistés d'un cadre supérieur de santé, ils organisent l'activité de façon à atteindre les objectifs du pôle et à mettre en œuvre le projet de pôle.
Les 11 pôles sont :
Vous pouvez télécharger leur organisation.
Organigramme pôle Nord Marne
Organigramme pôle Sud Marne
Organigramme du pôle d'addictologie
Organigramme du pôle de médecine générale