Nos dispositifs spécifiques

VigilanS est un dispositif de recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide. Il a été lancé officiellement le 1er octobre 2020 en Champagne-Ardenne. Il est porté par l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne.

Le dispositif VigilanS se base sur une idée simple : après une tentative de suicide, à la sortie d’une structure de soins (urgence, centre de crise, hôpital), il est important de maintenir le lien. Une carte dite « ressource » avec un numéro vert à contacter en cas de besoin est ainsi remise à toute personne ayant fait une tentative de suicide.

Au sein de la clinique Henri Ey, à Reims, 2 Vigilanseurs prennent les appels du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h. Le/La patient(e) est rappelé(e) entre 10 et 21 jours, à 3 mois et en fonction des besoins à 6 mois. Si il/elle est injoignable ou en difficulté, une carte postale lui est envoyée, une par mois pendant quatre mois. Un compte-rendu est systématiquement adressé au réseau de soins.

Entre 10 et 21 jours et à 3 mois, tous les sujets participant au dispositif VigilanS sont rappelés pour une évaluation. Lors de cet appel, les situations cliniques sont évaluées avec soin et la veille est soit reconduite, soit abandonnée si devenue inutile. 
Bien que rattachée au pôle Nord Marne, l’équipe de VigilanS intervient dans toute la région Champagne-Ardenne. Elle est composée de 3 infirmier(ère)s à mi-temps, d’un(e) psychologue à mi-temps et d’un(e) secrétaire à temps complet. Quatre infirmier(ère)s remplaçant(e)s s’y ajoutent pour assurer la continuité du dispositif.

VigilanS a été imaginé en 2014 par le Pr Guillaume Vaiva du CHRU de Lille, et soutenu par l’Agence Régionale de Santé (ARS) du Nord-Pas-de-Calais. Le premier site a ouvert le 1er février 2015 à Boulogne. Progressivement, tous les sites hospitaliers accueillant des suicidant(e)s dans la Région Nord-Pas-de-Calais ont rejoint volontairement le dispositif. En 2016, première année « pleine », 3 150 patient(e)s suicidant(e)s étaient entré(e)s dans le dispositif VigilanS, dont 51 % ayant fait une première tentative de suicide.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian 
Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot 
Médecin psychiatre responsable de l’unité : Dr Louise Pimpaud.

Si vous êtes inclus dans ce dispositif, contactez VigilanS via le numéro vert figurant sur la carte ressources qui vous a été remise. En dehors des heures d’ouverture, en cas d’urgence, appelez le 3114 ou le 15.

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Le C3P-O accompagne les jeunes âgé(e)s de 16 à 25 ans de la Marne et des départements limitrophes, et leurs proches, confronté(e)s à des premiers symptômes psychotiques.

Il propose une prise en charge individualisée qui s’articule autour du projet de vie du/de la patient(e). L’objectif est de préserver les capacités du sujet et de l’aider à développer des compétences afin de pouvoir maintenir son autonomie, ses relations familiales, amicales et professionnelles.

Cette unité est développée par le service de Soins ambulatoires visant le rétablissement du pôle Nord Marne.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h

Pour accéder à C3P-O : lignes de bus : 1, 3, 5 ou 8, arrêt Briand.

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Basé à Reims, le réseau santé et précarité assure l’interface entre les divers services de psychiatrie et le champ médico-social et social du territoire. Les équipes interviennent auprès des personnes en situation de précarité et en rupture de soins, au sein des établissements : centres d’hébergement et de réinsertion sociale, foyers, structures d’accueil de jour, etc.

Le réseau organise des rencontres pour les divers acteurs psychosociaux confrontés aux problèmes de l’exclusion afin d’apporter des outils et de partager les compétences.

Cette prise en charge de la précarité sur le territoire rémois se divise en deux unités fonctionnelles identifiées comme suit :

• l’équipe mobile de psychiatrie rattachée au pôle Nord Marne, service rémois 04 ;
• le réseau santé précarité rattaché au pôle Nord Marne, service rémois 05.

Le Réseau Santé Précarité (RSP) montre la nécessité de travailler dans l’interdisciplinarité sans oublier les proches et les aidants familiaux. Il est composé d’une équipe de psychiatres, psychologues, infirmier(ère)s de secteurs psychiatriques et assistant(e)s sociaux(ales). L’activité du RSP est très diversifiée et s’adresse à un public de personnes précarisées et de professionnel(le)s très large. La volonté est d’offrir aux patient(e)s et à leurs familles des possibilités d’écoute psychothérapique et de traitement au plus près de leur secteur géographique d’habitation.

Ses missions :

• soutien des acteurs sociaux et médico-sociaux dans leurs pratiques quotidiennes : supervision, journée d’information, analyse des pratiques professionnelles, etc.
• réflexion autour de situations problématiques avec les partenaires sociaux et les structures d’accueil ;
• partage de compétences et d’outils d’intervention afin de contribuer à une meilleure prise en charge des personnes en situation de précarité.

Ses spécificités :

• accueil rapide pour les demandes urgentes ;
• délais de prises de rendez-vous assez courts (en particulier pour un public jeune) ;
• interventions et permanences sur les lieux de la demande ;
• facilitation d’une démarche de soins psychothérapiques ;
• tissage de proche en proche d’un réseau de partenaires et collaboration entre institutions ;
• équipe pluridisciplinaire.

Réseau Santé Précarité - Pôle Nord Marne, service rémois 05
Centre Médico Psychologique Bonnafé - Centre Clairmarias - 10 Rue Gaston Boyer - 51100 Reims

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Fabien Getten

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

L’Équipe mobile de psychiatrie - Pôle Nord Marne, service rémois 04

L’équipe mobile de psychiatrie permet une meilleure prise en compte des besoins en santé mentale des personnes en situation de précarité et d’exclusion. Elle favorise l’accès aux soins, une écoute de la demande sociale et la prise en charge de ces publics.

Constituée d’une équipe pluridisciplinaire, l’équipe mobile de psychiatrie opère en partenariat avec différentes institutions. Son travail s’oriente vers l’écoute des jeunes au sein de la mission locale et de la consultation du Centre Médico-Psychologique (CMP) Artaud. S’y ajoute un travail de supervision d’équipes en partenariat avec le service de prévention et les foyers de jeunes travailleurs Noël-Paindavoine.

Ses spécificités :

• des interventions et permanences sur les lieux de la demande ;
• une facilitation d’une démarche de soins psychothérapiques ;
• un tissage de proche en proche d’un réseau de partenaires et collaboration entre institutions.
• une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, psychologue, assistant(e) de service social, infirmier(ère), cadre de santé).

Chef de Pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service et médecin référent : Dr Yacine Amhis

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

Psychologue : Valérie Muller

Équipe mobile de psychiatrie - Pôle Nord Marne, service rémois 04
Centre de jour Antonin Artaud - 40 rue de Talleyrand - 51100 Reims

‌Tél. : 03 26 40 01 23
Fax : 03 26 77 93 14

Coordination

La Cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) départementale renforcée

La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique (CUMP) est un dispositif national de prise en charge médico-psychologique des blessé(e)s psychiques dans les situations d’urgence collectives : attentats, accidents graves, catastrophes naturelles, etc. Elle a été créée à la suite des attentats de la station du RER B Saint-Michel à Paris en 1995, en vue d’assurer la prise en charge des personnes confrontées à des événements pouvant engendrer un traumatisme psychologique. 
Dans la Marne, la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique (CUMP) est un dispositif SAMU porté juridiquement par l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne. Elle est déclenchée en concertation entre le médecin référent de la CUMP 51 et le médecin régulateur du SAMU, ou sur décision préfectorale (ORSAN).

Sa mission : 

Assurer la prise en charge médico-psychologique des victimes de catastrophes, d’accidents impliquant un grand nombre de victimes ou d’événements susceptibles d’entraîner d’importantes répercussions psychologiques en raison de leur nature, ainsi que des intervenants comme les sapeurs-pompiers, policiers, personnels du SAMU, des associations… 
Les catastrophes et les accidents occasionnent en effet non seulement des blessures physiques, mais aussi des blessures psychiques individuelles ou collectives, immédiates ou différées, aiguës ou chroniques. Il convient de prévenir, réduire et traiter ces blessures immédiatement sur le lieu même de la catastrophe ou de l’accident sous peine de voir s'installer des pathologies psychiatriques chroniques. 

Son champ d’intervention : 

La CUMP intervient dans toute la Marne. La CUMP 51 est désignée comme une CUMP renforcée, c’est-à-dire qu’elle se déploie en renfort sur les autres territoires de l’ex-région Champagne-Ardenne : Ardennes, Haute-Marne et Aube. 

La composition de l’équipe : 

La CUMP départementale renforcée est composée de médecins psychiatres, psychologues et infirmier(ère)s formé(e)s à la prise en charge des troubles de stress post-traumatique pour l’accompagnement immédiat et post-immédiat des personnes victimes. 
Aux côtés de ces professionnel(le)s permanents, des volontaires formé(e)s peuvent intervenir en renfort.

L’équipe de la CUMP départementale renforcée de la Marne est constituée de 4 membres permanents. 

Chef de service : Dr Fabien Getten

Médecins référents : Dr Faycal Bouazzaoui et Dr Thérèse Bichet 

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

Une quarantaine de volontaires vient renforcer l’équipe permanente.

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Fiche Instruction

Le Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Le centre rémois de réhabilitation psychosociale s’adresse aux personnes présentant des troubles psychiques persistants stabilisés (essentiellement dans le spectre de la psychose ou du trouble bipolaire) souhaitant mieux comprendre leurs troubles et/ou en demande d’aide concernant des plaintes cognitives, l’autonomie, l’insertion professionnelle ou la reprise d’étude.

Il accueille des personnes âgées de 18 ans et plus, quel que soit leur lieu de prise en charge habituel (CMP, psychiatre libéral). Il propose un bilan et des soins de réhabilitation psychosociale, dans un objectif d’aide et d’accompagnement vers le rétablissement.

La prise en soins proposée se déroule en plusieurs étapes :

• une évaluation initiale est réalisée avec un bilan médical (pour faire le point sur la maladie et les traitements), neuropsychologique (pour évaluer les fonctions cognitives et les habiletés en cognition sociale) et infirmier (pour évaluer l’autonomie et la qualité de vie) ;
• l’élaboration d’un plan de suivi individualisé après l’analyse approfondie avec le patient(e) de sa situation actuelle et de celle espérée dans différents domaines, de ses compétences et limitations et de l’importance qu’il accorde à chacun des domaines ;
• la participation à différents programmes en fonction du plan de suivi individualisé ;
• Un bilan de fin de programme avec, si nécessaire, la possibilité de redéfinir un nouveau plan de suivi.

La prise en charge sur le centre de réhabilitation psychosociale complète le suivi habituel du/de la patient(e), mais ne s’y substitue pas.

Ce centre est développé par le service des Soins Ambulatoires Visant le Rétablissement et fait partie de CURe Champagne-Ardenne.

La prise en soins est expliquée dans cette capsule vidéo :

Présentation de la prise en soins au Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Chef de pôle :  Pr Arthur Kaladjian
Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle
Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

Ouverture du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.

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L’hôpital de jour est un lieu de soins intersectoriel, s’adressant à des adultes en souffrance psychique. Il peut accueillir jusqu’à 30 patient(e)s.

Ses objectifs :

• favoriser et encourager la réhabilitation psychosociale, familiale et professionnelle ;
• organiser une prise en charge globalisée autour d’un projet individualisé en redonnant à la personne une place de sujet ;
• permettre la réduction des troubles psychiques par la mise en place d’un travail sur l’acceptation de la maladie et la reconnaissance des troubles ;
• permettre, par des soins contenants, la reprise d’un rythme de vie et de repères au niveau du quotidien ;
• favoriser un ancrage dans la réalité ;
• travailler en collaboration avec les différentes personnes ressources et/ou les différents partenaires professionnels qui interviennent dans la prise en charge de la personne.

Les étapes de l’accompagnement des patients :

• demande d’admission à remplir par le psychiatre demandeur;
• entretien de préadmission médico-infirmier ;
• le premier mois d’admission : le/la patient(e) sera accueilli(e) en journée du lundi au vendredi. Son plan de suivi individualisé (PSI) est élaboré ;
• synthèse : une synthèse sera réalisée avec le/la patient(e) et l’équipe pluridisciplinaire afin d’établir si l’accompagnement proposé à l’hôpital de jour est en cohérence avec ses objectifs ;
• réévaluation : une réévaluation des modalités de participation des patient(e)s aux divers ateliers sera proposée en fonction des objectifs déterminés.

Les accompagnements proposés :

• médiations thérapeutiques ;
• entraînement des habiletés sociales ;
• accompagnement des familles ;
• Thérapies Comportementales et Cognitives ;
• remédiation cognitive ;
• psychoéducation.

Psychiatrie adulte Nord Marne - Service des Soins Ambulatoires visant le Rétablissement

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot 

Le centre châlonnais de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive s’adresse à des personnes adultes présentant des troubles psychiques persistants et stabilisés. Il comprend un hôpital de jour chargé de favoriser la rémission symptomatique et fonctionnelle, et un atelier thérapeutique dont la visée est la réinsertion socioprofessionnelle.

Ces deux structures proposent d’accompagner les patient(e)s dans la valorisation de leurs compétences sociales, cognitives et affectives et ainsi apprendre à mieux vivre au quotidien avec une maladie chronique. Les troubles psychiques pris en charge sont multiples (trouble d’ordre psychotique, trouble de la personnalité, trouble de l’humeur, trouble anxieux).

La réhabilitation psychosociale a pour objectif d’optimiser le rétablissement, la réadaptation et la réinsertion.

Elle se déroule en plusieurs étapes :

• une phase d’orientation : la commission d’admission. Elle a pour objet de présenter et d’orienter les patient(e)s dans la structure la plus adaptée à leurs besoins ;
   
• une phase de préparation : le médecin psychiatre, responsable d’unité, accompagné d’un(e) infirmier(ère), reçoit le/la patient(e) et présente les modalités de prise en charge.
   
• l’élaboration du projet de soin individualisé ;
   
• l’évaluation médicale psychiatrique ;
   
• l’évaluation psychologique (relevé symptomatologique, test de personnalité, bilan neuropsychologique, bilan de cognition sociale) ;
   
• l’évaluation par l’infirmier(ère) ou l’éducateur(rice) : échelle d’autonomie sociale et échelle sur la qualité de vie ;
   
• l’élaboration d’un programme de soins spécifique aux besoins et aux objectifs du/de la patient(e) comprenant des médiations thérapeutiques, un suivi médical, psychologique, infirmier et socio-éducatif, et des accompagnements.
   

Les moyens et les outils thérapeutiques utilisés sont décidés en réunion clinique par l’équipe soignante. La variété de l’offre de soins permet de mieux cibler les objectifs à atteindre.

Des programmes de psychoéducation individuelle ou en groupe, pour apprendre à vivre au mieux avec une maladie chronique, sont proposés :

• des programmes de remédiation cognitive et sociale : atelier d’affirmation de soi, développement des compétences sociales, stimulation cognitive, résolution de problèmes, etc.
• des médiations thérapeutiques dont chacune a des objectifs propres (relaxation, activités créatrices, médiation culturelle, médiation animale, médiation sportive, etc.).

Au cours du programme de réhabilitation psychosociale, un point régulier permet au patient(e) de prendre conscience de l’atteinte progressive de ses objectifs.

Découvrez en vidéo les locaux : https://www.youtube.com/shorts/XquKkcIZ1pA

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Chef de pôle et chef de service : Dr Anis Dammak
Cadre supérieur de santé : Bénédicte Hurpin

Centre Ophélie

Ouverture du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.
6-8, rue des Meules - 51000 Châlons-en-Champagne
Tél. secrétariat : 03 26 22 02 20

Mail : secretariat.ophelie@epsm-marne.fr

Hôpital de jour
Tél. : 03 26 22 02 20

Atelier thérapeutique
Tél. : 03 26 22 02 20

Le service de recours regroupe les consultations sur les pathologies résistantes (Dr Bouazzaoui), la rTMS (Dr Bouazzaoui) et les consultations de recours bipolaire (Dr Traykova). 

‌L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne développe deux outils : la stimulation magnétique transcrânienne répétitive et l'électro-convulsivothérapie.

‌La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS)

La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) consiste à appliquer une série d’impulsions magnétiques sur le cortex cérébral à travers le crâne au moyen d’une bobine. C’est un acte encadré, indolore et non invasif. Il ne nécessite pas d’anesthésie.

Indications :

• épisodes dépressifs majeurs ;
• hallucinations acoustico-verbales, etc.

La rTMS est obligatoirement prescrite par un médecin psychiatre.

Déroulement de la séance :

Lors de la première séance, les repères anatomiques sont matérialisés, notamment grâce au dispositif de neuronavigation. Dès que la zone de stimulation est repérée, elle est marquée à l’aide d’un feutre sur le cuir chevelu.

La séance débute par la détermination du seuil moteur : la stimulation est d’abord appliquée au cortex moteur. Le muscle de la main opposée se contracte alors. Ceci permet de déterminer l’intensité de la stimulation à appliquer.

Médecin responsable de l’activité : Dr Fayçal Bouazzaoui

La bobine est posée à la région cible et la stimulation est lancée. Celle-ci dure environ 30 minutes en fonction des cas, sous surveillance. Le nombre total de séances dépend de l’indication médicale.

Vous trouverez davantage d’informations dans la plaquette de présentation.

Stimulation magnétique transcrânienne répétitive - EPSM de la Marne 
La salle de stimulation se situe au sein de l’Hôpital Maison Blanche, service de neurochirurgie (rez-de-chaussée) 
45, rue Cognacq-Jay - 51100 Reims

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Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Faycal Bouazzaoui 

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

service.recours@epsm-marne.fr

L’Équipe de Soins Psychiatriques Intensifs à Domicile (ESPID) s’adresse aux patient(e)s adultes suivi(e)s par le secteur châlonnais de l’EPSM de la Marne soit en ambulatoire, soit à la sortie d’une hospitalisation, avec leur consentement. Pour y entrer, tou(te)s les patient(e)s sont évalué(e)s par le médecin soit à leur domicile, soit dans l’unité où ils sont hospitalisés.

Une prise en charge intensive est mise en place, limitée à un mois, renouvelable une fois. Chaque patient(e) suivi reçoit la visite au moins une fois par jour d’un(e) infirmier(ère). La prise en charge est globale, il n’y a pas que des soins. Tout un travail est également à mener, avec le/la patient(e) et la famille, autour de l’éducation à la santé pour améliorer la qualité de vie de la personne suivie.

Cette équipe mobile est composée de : 

• 1 médecin psychiatre
• 1 IPA à mi-temps
• au moins 4 infirmier(ère)s
• 1 psychologue à mi-temps
• 1 secrétaire à 20 %
• 1 assistant(e) social(e) à 10 %.

Chef de pôle et chef de service : Dr Anis Dammak

Médecin responsable : Dr Clémence Renelleau

Cadre supérieur de santé : Bénédicte Hurpin

L'électroconvulsivothérapie (ECT ou sismothérapie) est un traitement utilisant un courant électrique de faible intensité agissant au niveau cérébral.
Plusieurs séances sont répétées et espacées dans le temps. Leur nombre total est adapté à chaque patient. Ces séances peuvent être réalisées dans le cadre d'une hospitalisation ou en ambulatoire.

Plusieurs études scientifiques ont démontré l'efficacité thérapeutique et la rapidité d'action de l'ECT par rapport aux traitements de référence dans les troubles de l'humeur et pour certains symptômes résistants de la schizophrénie.
L'ECT peut être proposée en première intention ou après échec d'autres traitements.
Le traitement par ECT est proposé par le psychiatre traitant du patient. L'indication d'ECT est confirmée par un psychiatre spécialiste de l'ECT.

Déroulement des séances :

Les séances ont lieu au Centre Hospitalier de Châlons-en-Champagne.
Un bilan préalable est demandé, pour confirmer l'indication, adapter le traitement et évaluer le risque anesthésique.
Les séances débutent habituellement au rythme de deux par semaine, puis sont espacées progressivement.
L'administration du traitement causant secondairement des secousses musculaires, une anesthésie générale est obligatoire. Il sera donc nécessaire d'être à jeun depuis 6h (ni aliment, ni boisson) le jour de la séance.

Médecin responsable : Dr Léa Niewiadomski
Cadre Supérieur de Santé : Bénédicte Hurpin
FF Cadre de Santé : Alexandre Byche

Contacts : 
•  Par courrier : Dr Léa Niewiadomski
    Unité d'ECT – EPSM de la Marne
    1, chemin de Bouy
    51000 Châlons-en-Champagne