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7 raisons de participer aux semaines de la santé mentale

20/09/2023

La 34e édition des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) se déroulera du 9 au 22 octobre 2023. Thème choisi : « À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit ». Cette année encore, l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne se mobilise. Diverses manifestations sont programmées dans tout le département.

1 S’informer sur les troubles psychiques

« Santé psychique, tous concernés ! » Les équipes du Service des soins ambulatoires visant le rétablissement et du pôle d’addictologie de la Marne organisent une journée de sensibilisation et d’information sur les troubles psychiques le samedi 7 octobre 2023, de 10 à 17 heures, porte de Mars à Reims, puis le mercredi 18 octobre, de 10 à 17 heures, à la médiathèque Jean Falala.
Vous pourrez notamment apprendre à adopter de bons réflexes pour préserver votre santé mentale, à mieux gérer votre stress, à améliorer votre sommeil. Vous pourrez également apprendre à repérer les signes de souffrance psychique, à évaluer votre rapport à l’alcool ; aider un proche en souffrance et/ou demander de l’aide.

Des animations ludiques seront également proposées aux étudiants de l’Institut régional de formation de Reims et de l’Université Reims Champagne-Ardenne.

L’atelier thérapeutique L’E5capade (club thérapeutique) prévoit par ailleurs un temps d’échange ouvert à tous autour de la santé mentale le jeudi 19 octobre, de 14 à 16 heures, à la Maison de quartier Europe, à Reims. L’occasion de présenter ses missions et activités : le club photo le jeudi et le club détente le vendredi.

2 Assister à un colloque, une conférence, un débat

À Châlons-en-Champagne, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) débuteront dès le vendredi 6 octobre 2023, à 9 heures, avec un colloque destiné aux professionnels : « Pair-aidance, si on en parlait ? » Les équipes du CHI de Clermont de l’Oise, de l’EPSM de Caen, de l’hôpital Bichat à Paris, de CURe Grand Est – Nancy, ainsi que le Centre collaborateur de l’OMS interviendront dans la salle polyvalente du site Pierre-Briquet. Le programme s’annonce riche : « Intégration d’une médiatrice de santé paire au sein d’une équipe pluriprofessionnelle, savoir expérientiel et co-construction de la prise en soin », « Projet d’intégration d’un médiateur santé pair, de la préparation à la concrétisation sur le terrain », « Expérience et validation du dispositif patient expert en addictologie »

À Reims, la traditionnelle conférence inaugurale se déroulera le lundi 9 octobre, à 18 heures, à l’Hôtel de ville. Elle sera animée par le Dr Yacine Amhis, chef de service. Thierry Delcourt, psychiatre, pédopsychiatre, interviendra sur la thématique « Le soin psychique en lien avec le recours créatif ».

Dans le cadre de la soirée de la folie ordinaire organisée par le collectif Artaud, Olivier Brisson, auteur, présentera, quant à lui, son livre « Pour une psychiatrie indisciplinée » le mercredi 18 octobre, à partir de 17 h 45, dans la salle du Chemin-Vert à Reims.

3 Participer à un ciné-débat

Sur L’Adamant : ce film sera projeté, à l’initiative de l’Association Sparnacienne d’Aide à la Santé Mentale (ASASM) du CMP Foch, le jeudi 19 octobre 2023, à 20 heures, au cinéma Le Palace, à Épernay. S’ensuivra un débat libre sur la question de l’humanité dans les soins psychiatriques, en présence d’Arnaud Vallet, cadre de santé à l’Adamant, animé par le Dr Comte et le Dr Rahimi, psychiatres. Tarif unique : 6 euros.

À partir de 18 heures, le public pourra assister à un mini-concert du groupe Feeling de l’atelier musique du Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) Foch. Ces musiciens - 4 patients et 2 soignants – interpréteront des reprises de morceaux rock et de variétés. Les amoureux d’art pourront par ailleurs admirer les œuvres des membres de l’atelier peinture du CATTP dans le hall du cinéma. Cette exposition sera ouverte du samedi 10 au 20 octobre. Entrée libre.

4 Déguster une délicieuse soupe

Venez découvrir le jardin thérapeutique, l’atelier de l’E5capade ouvert il y a un an, le mercredi 11 octobre, de 12 h 30 à 16 heures, au Bois d’Amour, en face du n°17 rue de Tinqueux, à Reims. Vous dégusterez notamment une soupe à partir des légumes fraîchement récoltés. N’hésitez pas à apporter votre pique-nique.

5 Créer des objets en tissu

Des marionnettes en tissu : c’est ce que proposeront de créer les lutins d’OPUS 6 (groupe créatif), le jeudi 19 octobre 2023, de 9 h 30 à 12 heures, avec les enfants fréquentant la Maison de quartier 3 Piliers à Reims. Puis, de 14 heures à 16 h 30, des porte-clefs personnalisés seront confectionnés avec le groupe des couturières de la Maison de quartier. Laissez courir votre imagination !

6 Aller à un concert

Venez voir jouer le groupe de musique d’OPUS 6 (club thérapeutique), le vendredi 13 octobre 2023, de 14 à 16 heures, à la Maison de quartier 3 Piliers à Reims. Depuis le début de l’année, une dizaine de soignants et soignés participe à cet atelier d’expression rythmique et d’exploration musicale. Concert ouvert à tous.

7 Admirer des œuvres d’art

Dans le cadre de l’exposition de la Folie ordinaire, des membres du collectif Artaud, du foyer de Dormans, présentent les créations artistiques qu’ils ont réalisées dans le cadre d’ateliers d’expression et de pratique artistique personnelle. Exposition du 10 au 27 octobre à la Maison de la vie associative de Reims. Entrée libre.

Retrouvez le programme complet des SISM à Reims

La Passerelle jeunes présente à Vitry-le-François

Chaque année, dans le cadre du contrat local de santé, la Ville de Vitry-le-François organise un rallye santé réservé aux élèves âgés de 5 à 17 ans scolarisés dans l’arrondissement vitryat. L’édition 2023 se tiendra les 4 et 11 octobre, de 14 à 17 heures. Au programme : quiz, jeux, tests, épreuves physiques sur les thèmes de la santé, de l’alimentation, des addictions, de l’accès au droit et aux soins, des métiers de la santé... L’équipe de la Maison des adolescents – Passerelle jeunes y participe.

Le Centre Social et Culturel et la Passerelle Jeunes de Vitry-le-François organisent par ailleurs une soirée pizza destinée aux parents d’ados le jeudi 19 octobre, de 19 à 21 heures, au Centre Social et Culturel de Vitry-le-François. Gratuit sur réservation par téléphone auprès du secrétariat du CSC au 03 26 74 08 06.

Le covoiturage : « Un moyen de rencontre et de relaxation »

13/09/2023

Faïssal Saidi, responsable du recrutement et de la carrière à la Direction des Ressources Humaines, fait partie des covoitureurs les plus anciens de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne. Au-delà des économies réalisées et du geste en faveur de l’environnement, il apprécie chaque trajet effectué via l’application Karos pour une raison bien précise : la possibilité de rencontrer des collègues et de découvrir de nouveaux métiers.

« Trouver de nouvelles connaissances, rencontrer d’autres collègues travaillant dans différents services, c’est ce que j’aime le plus. Nous avons ainsi l’occasion d’échanger sur nos missions et de mieux nous connaître », explique Faïssal Saidi, chargé des ressources humaines. Il pratiquait déjà le covoiturage avant son arrivée de l’application Karos à l’EPSM de la Marne, mais cette dernière a véritablement modifié son organisation quotidienne. « Avant, cela se limitait principalement à des arrangements entre collègues d’autres entreprises ou connaissances. Mais Karos est encouragé par notre établissement. C’est un avantage non négligeable et cela favorise aussi la fidélisation. Pendant six mois, tous les covoiturages que j’ai effectués ont été financés par l’établissement », précise-t-il. Faïssal Saidi a ainsi économisé 803 € depuis son inscription.

803 euros économisés

Faïssal effectue quotidiennement des allers-retours entre Vitry-le-François et Châlons-en-Champagne, ce qui représente 75 km aller-retour. Il admet que le temps passe beaucoup plus vite lorsqu’il ne fait pas le trajet seul. « Nous mettons de la musique en fond, c’est vraiment une ambiance détendue et relaxante. Bien sûr, nous sommes souvent plongés dans le traitement des dossiers au quotidien, mais le covoiturage est un moment de détente. Moins de formalités, moins de contraintes », ajoute-t-il.

Au-delà de la convivialité en voiture, l’aspect social et environnemental du covoiturage ne peut être négligé. En fait, c’est la raison principale pour laquelle Faïssal Saidi encourage tout le monde à utiliser l’application Karos pour se rendre au travail. Il a effectué 122 covoiturages via Karos, couvrant une distance totale de 4 349 kilomètres. Il a contribué à éviter l’émission de 544 kilogrammes de CO2. « C’est une responsabilité sociale et environnementale. Je comprends que certaines personnes aient une organisation très précise, surtout avec les enfants, mais il est vraiment important de tenter le coup. Rencontrer des gens, économiser en termes d’émissions de CO2 et sur le plan financier... Nous avons tout à y gagner, rien à perdre », conclut-il

L’établissement finance les trajets de ses agents en covoiturage
Depuis le 16 juillet 2023, l’EPSM de la Marne offre un sacré coup de pouce à son personnel. Il prend le relais de Karos et finance désormais en intégralité les trajets domicile-travail en covoiturage de ses employés.
Depuis la mise en place de l’application de covoiturage Karos le 16 janvier 2023, 2 046 trajets ont été réalisés et 121 personnes de l’établissement l’ont utilisée. La distance moyenne des trajets effectués est de 32 km. En six mois, 1 190 trajets en autosoliste ont été évités. Au total, 37 717 km et 4 712 kg de CO2 ont été économisés, soit l’équivalent de 3 allers-retours Paris-New York en avion. N’hésitez donc pas à covoiturer.

Un potager pour cultiver l’espoir et faire germer le bien-être

25/08/2023

Créé en 1989, le potager de l’Unité intersectorielle de sociothérapie est bien plus qu’un simple espace de culture de légumes et de fruits pour les patients de l’Établissement public de santé mentale de la Marne. Il est un lieu de soins qui favorise l’autonomie, la confiance en soi, la prise de responsabilités. Il est également un lieu de partage.

Sur le site Pierre-Briquet, au sein de l’Unité Intersectorielle de Sociothérapie (UIS), un vaste potager attire l’œil en cet été. De belles fraises et framboises mûrissent aux côtés de tomates, poivrons, pommes de terre, carottes, courgettes et autres concombres gorgés de soleil. Des fruits et légumes de saison que cueille avec plaisir Olivier, 53 ans, hospitalisé à l’Unité de Soins Complexes en Addictologie de Châlons-en-Champagne (USCAC). « Depuis un mois et demi, je viens travailler au jardin. Cela me plaît, ça passe le temps », confie-t-il le sourire aux lèvres. Olivier a planté des choux, des betteraves rouges, des poireaux, des tomates et des concombres qu’il a ensuite soigneusement arrosés. « J’aime voir pousser les légumes et les fruits ! Ici, je me sens bien, je suis heureux ». « Ça m’apaise », ajoute André, 57 ans, qui vient pratiquement tous les jours désherber et arroser.

Créé en 1989 par des soignants et des patients de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne, ce potager qui s’étend sur 2 000 m2 était tout d’abord destiné aux personnes hospitalisées en long séjour ayant un projet de réinsertion. Au fil du temps, il accueille les patients en long séjour ayant un projet de réinsertion. Aujourd’hui, il accueille les patients des différentes unités de l’établissement, sur indication médicale.

De réelles vertus thérapeutiques

Dans cet écrin de verdure, 3 professionnels de l’UIS les prennent en charge individuellement ou en groupe : Régine Menis, infirmière en secteur psychiatrique, Ludovic Salon, aide-soignant, et Bruno Etienne, agent de maîtrise. « Le travail est adapté en fonction du handicap, de la pathologie, de l’état du jour du patient, du temps et de la saison », souligne Corinne Digot, cadre de santé. Entre la plantation, le repiquage, l’entretien, les tâches à accomplir sont nombreuses et diversifiées. « Nous avons toujours quelque chose à proposer », affirme Bruno Etienne.

Chaque encadrant apporte ses compétences et ses connaissances de la médiation au service des patients. Il communique également sa passion pour le jardin et la nature. « Le jardinage a de réelles vertus thérapeutiques », constate l’équipe qui cite notamment « la concentration », « la confiance en soi ».

Deux serres se dressent au fond du potager. « C’est là que nous faisons les semis, indique Ludovic Salon. C’est là aussi que nous réalisons des essais. » Chaque année, des variétés peu connus sont expérimentées. Après la courge sicilienne cucuzza l’an dernier, ces jardiniers ont choisi de cultiver cet été la courge luffa, une espèce qui ressemble à des concombres en forme de massue. « Nous faisons participer les patients au choix des graines, des variétés à planter », précise cet aide-soignant.

Chaque année, au mois de mai, une vente de plants de légumes et de fleurs à repiquer est organisée pour le personnel de l’établissement aussi bien sur le site Pierre-Briquet qu’à la clinique Henri-Ey à Reims. Près de 9 000 plants, toutes variétés confondues, ont été cultivés cette année et écoulés. Une troisième serre plus spacieuse sera installée au début de l’automne. « Nous disposerons ainsi de davantage d’espace pour stocker nos plants et le confort de travail sera amélioré », prévient Ludovic Salon.

Il y a deux ans, des arbres fruitiers ont été plantés : pommiers, cerisiers, mirabelliers, abricotiers. À la rentrée de septembre, une collecte de pommes est organisée. Direction : le pressoir de Foucaucourt-sur-Thabas., dans la Meuse. Le jus de fruits élaboré est ensuite dégusté et partagé par l’ensemble des patients et soignants lors de moments conviviaux organisés par l’UIS. Comme le résume David, 49 ans, hospitalisé à U4 : « Au potager, je rencontre du monde ; je pense à autre chose ».

Un partenariat signé avec la Ville
L’EPSM de la Marne a signé en 2021 une convention avec la Ville de Châlons-en-Champagne pour favoriser l’inclusion des patients dans la société. Cinq patients et 2 soignants de l’UIS participent ainsi à l’aménagement paysager du rond-point Charlier, face à la MAS Les Alouettes, ainsi que sur différentes manifestations : stand de la Ville à la Foire de Châlons, Challoween, marché de Noël...

L’établissement certifié avec mention

07/07/2023

L’Établissement public de santé mentale de la Marne a été certifié avec le label Qualité des soins confirmée par la Haute autorité de santé, selon le nouveau référentiel en vigueur.

L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne vient d’être certifié par la Haute Autorité de Santé (HAS). Il décroche le label Qualité des soins confirmée, avec un score global de conformité de 92,57 %.

Lors de la visite de certification réalisée du 12 au 14 avril 2023, les 6 experts-visiteurs avaient salué « l’ensemble du personnel pour l’accueil ». Un remerciement particulier avait été adressé à l’équipe de la Direction de la qualité qui avait « bien préparé la visite ». Les experts visiteurs avaient souligné « la disponibilité du personnel dans les services et des médecins ». Ils avaient également apprécié la transparence des échanges avec les équipes de soins.

« Ce label, délivré par une autorité indépendante, vient reconnaître l’engagement quotidien de tous les professionnels hospitaliers dans la qualité et la sécurité des soins destinées aux patients, déclare le directeur de l’établissement, Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol. Il témoigne de la force de notre collectif, de l’importance de la dynamique d’équipe. » Nadine Touzot, directrice des soins, met en avant « le professionnalisme » et « l’implication » de tous les professionnels dans la qualité des soins.
« Ce résultat vient saluer et valoriser un travail d’équipe, de qualité, ayant réuni équipes de direction, équipes soignantes, équipes logistiques et techniques, au service de nos patients, souligne, quant à lui, le Dr Éric Tran, président de la commission médicale d’établissement. Bien entendu, cette certification ne résume pas tout, et beaucoup est encore à faire pour continuer d’optimiser l’accueil de nos usagers, la qualité de vie au travail de l’ensemble du personnel, ainsi que l’attractivité de notre établissement. »

Frédérique Schulthess, nouvelle présidente du conseil de surveillance

27/03/2023

Frédérique Schulthess, 4e vice-présidente chargée de la culture au conseil départemental, a été élue présidente du conseil de surveillance de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne le vendredi 24 mars 2023. Elle succède à Jean-Louis Devaux, décédé brutalement le 3 février dernier.

À l’unanimité, Frédérique Schulthess, 4e vice-présidente chargée de la culture au conseil départemental, a été élue présidente du conseil de surveillance de l’EPSM de la Marne. Elle succède à Jean-Louis Devaux qui présidait depuis le 25 avril 2008 le conseil d’administration puis le conseil de surveillance de l’établissement. Il est décédé d’une crise cardiaque le 3 février 2023. « Merci pour la confiance que vous m’accordez, a déclaré la nouvelle présidente après avoir rendu un vibrant hommage à son prédécesseur. J’essaierai d’être digne de cette confiance comme l’a été Jean-Louis Devaux en son temps. » Mme Schulthess, assistante sociale de métier, siège au conseil d’administration puis au conseil de surveillance depuis la fin des années quatre-vingt-dix. Elle est vice-présidente depuis le 12 novembre 2021.

Sabine Galicher, conseillère départementale, auxiliaire puéricultrice de profession, a été élue, quant à elle, vice-présidente.

Le rôle du conseil de surveillance

Le conseil de surveillance est composé de 15 membres : 5 représentants des collectivités territoriales, 5 représentants du personnel de l’établissement, 5 personnalités qualifiées / représentants des usagers. Le président de la commission médicale de l’établissement (CME), la directrice générale de l’ARS Grand Est et le directeur de la caisse d’assurance-maladie sont invités. Ils ont une voix consultative.

Le conseil de surveillance se prononce sur la stratégie et exerce le contrôle permanent de la gestion de l’établissement. Il délibère sur le projet d’établissement ; le compte financier ; le rapport annuel sur l’activité de l’établissement.

Il donne notamment son avis sur la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers ; la gestion du patrimoine et le règlement intérieur de l’établissement.

Sans domicile fixe : Un chez soi d’abord ouvre ses portes à Reims

27/02/2023

Expérimenté au début de la décennie dans plusieurs grandes villes de France et bien plus tôt aux États-Unis, le dispositif Un chez soi d’abord se déploie à Reims. Depuis le début de l’année 2023, 8 personnes à la rue et souffrant de troubles psychiatriques bénéficient d’un logement. D’ici la fin 2024, 55 appartements leur seront dédiés.

Passer de la rue à un logement individuel pérenne sans passer par la case obligation de soins ou abstinence, ni par le 115, puis l’hébergement d’urgence et les foyers : tel est l’objectif du dispositif Un chez soi d’abord qui est lancé depuis le début de l’année sur la ville de Reims. Celui-ci s’adresse exclusivement à des personnes adultes sans domicile fixe atteintes de troubles psychiatriques sévères (schizophrénie, bipolarité), avec ou sans addiction. « Nous avons constaté que ce public, qui est suivi par le Centre communal d’action sociale, ne trouvait pas d’issue dans les dispositifs existants parce que les problématiques se trouvent à la croisée de la santé mentale, des addictions, du logement, explique Noémie Michelin, directrice du « Un chez soi d’abord – Reims », chargée de mission au CCAS de Reims, qui a recensé une centaine de personnes pouvant relever de ce dispositif. Il n’y avait pas de réponse pluridisciplinaire sur le territoire. »

Qu’à cela ne tienne. À l’initiative de la Ville de Reims, 5 partenaires œuvrant dans les champs de la psychiatrie, des addictions, de la lutte contre la pauvreté, de l’hébergement et de l’accompagnement social, « partageant la même philosophie d’action », décident de coopérer et de co-construire une nouvelle offre d’accompagnement. Le Centre communal d’action sociale de la Ville de Reims, l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne, la Croix rouge française, le CAST (Centre Accueil Soins Toxicomanes) et Addictions France créent un Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale (GCSMS). Ensemble, ils répondent à un appel à projets local pour ouvrir 55 places d’appartements de coordination thérapeutique Un chez soi d’abord à Reims. Un arrêté d’autorisation les créant est signé par l’Agence régionale de santé du Grand Est le 24 octobre 2022.

Dix logements déjà loués

Une équipe de 9,7 équivalents temps plein est aussitôt constituée. Elle est composée d’un coordinateur, de 3 travailleurs sociaux, d’une chargée de la gestion locative, de 2 infirmiers, d’1 médiateur de santé pair, d’une secrétaire-comptable et d’un médecin psychiatre de l’EPSM de la Marne : le Dr Sabrina Bouchair du service rémois 04 – pôle Nord Marne. « Il nous reste encore à recruter un infirmier et une secrétaire-comptable », indique Noémie Michelin.

Cette équipe pluridisciplinaire accompagne les personnes qui ont été retenues et qui ont accepté d’entrer dans le dispositif. « Au moins 2 logements leur sont tout d’abord présentés dans le quartier souhaité. Le bail est signé au nom du GCSMS, la personne devient sous locataire », explique la directrice du Un chez soi d’abord – Reims. S’enclenche ensuite un dispositif de suivi qui vise au rétablissement de la personne accueillie. Pour l’heure, 10 appartements ont été loués dans différents quartiers de Reims. Et 8 personnes sont entrées dans le dispositif, dont 2 orientées par des unités d’hospitalisation de l’EPSM de la Marne. « Ce dispositif innovant fédère les acteurs sur le territoire, constate Noémie Michelin. L’équipe est très investie et impliquée dans la philosophie du projet. » La montée en charge s’effectue de manière progressive : 3 entrées par mois. Jusqu’à occuper les 55 places d’ici fin 2024.

Contact : equipe@ucsdreims.fr

Le chiffre
14 000 euros
C’est le coût annuel de la place pour ce dispositif contre le triple pour le suivi classique d’une personne à la rue et atteintes de pathologies psychiatriques.

Les priorités de l’établissement pour 2023

25/01/2023

La traditionnelle cérémonie des vœux de l’Établissement public de santé mentale de la Marne s’est déroulée le 5 janvier 2023 dans la salle polyvalente. Une première pour Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, directeur, qui en a profité pour annoncer ses priorités et les projets phares pour 2023.

1 Le recrutement

La première priorité reste le recrutement. « Les postes vacants ne sont pas une fatalité », annonce Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, directeur de l’établissement. Ainsi, au niveau de la Direction des ressources humaines, après l’arrivée de Daisy Nardin, responsable des ressources humaines le 19 décembre 2022, Sébastien Claeys a pris ses fonctions de directeur des ressources humaines et des affaires médicales le 16 janvier 2023.

Mis en place en 2022, le plan d’attractivité et de fidélisation va se développer cette année. Les 4 facteurs clés sont : « la qualité des pratiques », « l’esprit d’équipe », « l’autonomie » et « l’environnement de travail ». « Nous allons avancer ensemble sur chacun de ces éléments, indique M. Cazorla-Seignol. Ensemble avec toutes les équipes, ensemble dans le cadre du dialogue social avec les représentants du personnel. »

Pour créer un sentiment d’appartenance à l’établissement et développer la cohésion d’équipe, une fête du personnel sera organisée le 6 juin 2023. « Ce sera l’occasion de mettre à l’honneur les professionnels de l’établissement, décorer les médaillés et remercier les nouveaux retraités pour leur carrière, explique-t-il. Mais aussi et surtout de créer un moment permettant à chacun de voir la diversité des missions au sein de l’établissement, de voir comment cette grande équipe avance ensemble et de se sentir fier de travailler au sein de l’EPSM de la Marne. »

Un parcours d’intégration sera par ailleurs mis en place pour les nouveaux arrivants. Il s’agit de les accompagner dans leur prise de poste en leur proposant notamment des formations internes, du développement des compétences, d’instaurer une sorte de « compagnonnage ». L’objectif : mieux accompagner les nouveaux recrutés pour les fidéliser.

Et pour améliorer les conditions de travail, un programme d’activités physiques et sportives adaptées, soutenu dans le cadre de l’appel à projets des CLACT (Contrats Locaux d’Amélioration des Conditions de Travail), sera mis en œuvre en 2023 pour l’ensemble du personnel de l’établissement et du GIP Logistique Sud Marne. Des séances de 10 à 20 minutes seront proposées quotidiennement sur le lieu de travail.

2 La certification de la qualité de nos pratiques

La visite de certification est prévue du 11 au 14 avril 2023, et l’évaluation externe de la Maison d’Accueil Spécialisée Le Pré Saint-Jacques, d’ici la fin de l’année. « Le travail en équipe est la clef, déclare Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol. Il s’agira de montrer aux experts-visiteurs que le vécu du patient guide au quotidien le travail de nos équipes (…), que chaque équipe identifie les risques, met en place des dispositifs pour les réduire et ajuster si nécessaire. »

Afin de se préparer au mieux, un audit à blanc – « une forme d’entraînement » - s’est tenu les 19 et 20 janvier 2022. Une équipe qualité du GHT Psy du Nord-Pas-de-Calais est venu réaliser une visite de certification en condition réelle avec patients-traceurs et parcours-traceurs au sein de 8 unités. Une première au sein de l’établissement. Un challenge qualité sera également lancé à la fin du mois de janvier avec à la clef un ordinateur et des Smartbox à remporter pour les 10 gagnants.

Les autres projets phares
Outre le déploiement de l’Équipe de Soins Psychiatriques Intensifs à Domicile (ESPID) depuis le 5 janvier 2023 sur le secteur châlonnais, la relocalisation des Centres Médico-Psychologiques (CMP) de Châlons, Épernay et Vitry, va se poursuivre, ainsi que le projet de reconstruction du site d’hospitalisation rémois.

Pour favoriser le lien Ville-Hôpital, l’EPSM de la Marne mène un travail avec l’Association d’Appui aux Professionnels de Santé (AAPS) qui gère le Dispositif d’Appui à la Coordination (DAC) de la Marne. Une consultante d’intervention en médecine hospitalière pourrait être mise à disposition pour assurer notamment la coordination entre les services de l’établissement et la médecine de ville.

Enfin, concernant le développement durable, l’établissement poursuit sa transition écologique. Cinq véhicules électriques – Dacia Spring – ont été achetés et arriveront au premier trimestre 2023. Des bornes électriques seront ensuite installées. La performance énergétique des bâtiments continuera d’être améliorée grâce notamment à une meilleure isolation. Enfin pour réduire l’émission des gaz à effet de serre, l’application de covoiturage KAROS a été lancée le 16 janvier 2023.

L’établissement lance une application de covoiturage

03/01/2023

KAROS : telle est l’application qu’a choisie le Groupement hospitalier universitaire de Champagne pour covoiturer. Ce service démarrera le 16 janvier 2023 au sein de l’Établissement public de santé mentale de la Marne.

À compter du 16 janvier 2023, l’application de covoiturage KAROS va entrer dans le quotidien des agents de l’EPSM de la Marne pour leur trajet domicile-travail. Cette start-up française fondée en 2014 a conquis le Groupement hospitalier universitaire de Champagne (GHUC). Celui-ci a souscrit un abonnement pour l’ensemble des établissements qui en fait partie dont l’EPSM de la Marne et le CHU de Reims.

Le principe est simple. Il suffit de télécharger gratuitement l’application Karos via Google Play ou App Store et de se rattacher à l’établissement en entrant un mot de passe. Les utilisateurs indiquent ensuite leurs trajets réguliers domicile-travail, ainsi que les horaires souhaités de départ et de retour. Un ou des covoitureurs sont alors trouvés. Si le conducteur annule au dernier moment le trajet retour, pas de panique. Grâce à l’assistance retour souscrite par le GHUC, Karos propose, via une notification, d’envoyer un Taxi ou un VTC pour ramener le passager chez lui 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. « C’est un nouvel outil au service d’une politique de déplacement responsable et citoyenne », se réjouit Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, directeur de l’établissement.

Six mois gratuits pour les passagers

Outre la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’EPSM de la Marne entend donner un coup de pouce financier à ses agents. Le conducteur percevra en effet une rémunération forfaitaire : 2 euros par passager et par trajet en dessous de 20 km puis 0,10 euro par km. Celle-ci couvre en partie les frais d’essence, les frais d’usure et d’entretien du véhicule notamment. Selon KAROS, elle permet de gagner en moyenne 360 euros par mois pour 2 trajets Reims-Châlons par jour avec 2 passagers. Le paiement s’effectue via l’application.

Pour les passagers, les trajets sont gratuits pendant six mois, soit jusqu’au 16 juillet 2023. Ils deviennent ensuite payants : 2 euros jusqu’à 20 km, puis 0,10 euro par km. Selon KAROS, le prix pour le passager revient au final à 1,50 euro pour une liaison Reims-Châlons de 45 km, l’équivalent du prix d’un ticket de bus 1 heure CITURA.

Cette rémunération forfaitaire pour les conducteurs vient s’ajouter à la prime de 100 euros annoncée par le Gouvernement le 13 décembre 2022 pour les nouveaux automobilistes se mettant au covoiturage à compter du 1er janvier 2023. Les nouveaux conducteurs covoitureurs pourront toucher 25 euros dès le premier trajet et 75 euros supplémentaires si neuf trajets sont réalisés dans les trois mois suivants. L’inscription à l’application de covoiturage Karos que l’établissement met en place permettra de facilement toucher cette nouvelle prime.

Du sport adapté pour améliorer les conditions de travail

29/11/2022

Dans le cadre de l’appel à projets des Contrats locaux d’amélioration des conditions de travail, un programme d’activités physiques et sportives adaptées sera mis en place en 2023 sur le lieu de travail pour l’ensemble du personnel de l’Établissement public de santé mentale de la Marne et du GIP Logistique Sud Marne. Les modalités pratiques restent encore à déterminer.

Au service de Santé au travail, le Dr Patricia Schweickart, médecin du travail, affiche une mine ravie. Le dossier qu’elle a déposé dans le cadre de l’appel à projets des Contrats Locaux d’Amélioration des Conditions de Travail (CLACT) lancé par l’Agence régionale de santé du Grand Est, a été retenu. Une subvention de 700 euros vient d’être accordée à l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne.

Il s’agit de mettre en place un programme d’activités physiques et sportives adaptées sur le lieu de travail pour l’ensemble des agents de l’EPSM de la Marne et du GIP Logistique Sud Marne, « de l’agent de service hospitalier au médecin », souligne le Dr Patricia Schweickart. « Lors de mes consultations, je constate que les agents deviennent de plus en plus sédentaires. Un certain nombre d’entre eux présente un déconditionnement physique à l’effort c’est-à-dire qu’ils sont essoufflés à la moindre activité, explique ce médecin du travail. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont également en hausse. Et les agents, lourdement éprouvés par la crise sanitaire, se plaignent davantage de la perte de sens au niveau de leur travail. Il fallait trouver un levier d’action. »

Le projet, elle le présente alors au Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’EPSM de la Marne et du GIP Logistique Sud Marne qui l’adopte, ainsi que du centre hospitalier Léon-Bourgeois.

Pendant les heures de travail

Pour élaborer et mettre en place des activités physiques et sportives adaptées, le Dr Patricia Schweickart compte s’appuyer sur le Réseau Sport Santé, Bien-être basé à Reims. Celui-ci a pour missions de promouvoir, coordonner et développer le sport-santé. « Il a une expertise dans ce domaine », indique le médecin du travail.

Plusieurs programmes pourront être conçus et proposés : des échauffements et des étirements pour les professionnels fournissant un effort physique dans le cadre de leur travail ; des exercices adaptés destinés à lutter contre la sédentarité pour le personnel des services administratifs notamment. Ces séances – d’une durée de 10 à 20 minutes – seront proposées quotidiennement. « Elles se dérouleront pendant les heures de travail, au plus proche de l’activité des agents afin de permettre l’adhésion et la participation du plus grand nombre », précise le Dr Patricia Schweickart. Si le sport adapté sera mis en place en 2023, les modalités pratiques restent encore à fixer.

Au début, les séances seront animées par un professionnel en activité physique adaptée « afin d’instaurer les bonnes pratiques et de corriger les postures ». « Par la suite, un support visuel pourra être publié avec des personnes relais au sein de chaque service », déclare le médecin du travail. Des capsules vidéo seront par ailleurs réalisées pour toucher les travailleurs isolés notamment.

Cette praticienne hospitalière le rappelle : « Des études l’ont prouvé. Pratiquer une activité physique régulière diminue les risques cardio-vasculaires et les risques de cancer. Ça a beaucoup de bénéfices ! Dans le cadre de la qualité de vie au travail, cela permet de créer une certaine dynamique, de recréer du lien, de percevoir le travail autrement, de prendre soin de soi et de se réapproprier son corps ».

La blanchisserie subventionnée l’an dernier
En 2021, dans le cadre de l’appel à projets des Contrats locaux d’amélioration des conditions de travail, un convoyeur de sacs de linge sale a pu être acquis par la blanchisserie interhospitalière du GIP Logistique Sud Marne. Une subvention de 24 000 euros a été accordée par l’ARS Grand Est. Une somme qui a permis de financer en partie l’achat et l’installation d’un convoyeur de sacs de linge sale (120 000 euros au total). Fini les sacs lourds remplis de linge sale à soulever manuellement puis à vider. Le tri est désormais devenu moins physique pour les 3 agents affectés à ce poste.

Un collège de psychologues pour échanger et partager

27/10/2022

L’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne compte un collège de psychologues. Celui-ci rassemble l’ensemble des psychologues dans la diversité de leurs orientations et de leurs lieux d’exercice. Ses missions : favoriser l’accueil et l’inscription des psychologues dans le projet de l’établissement.

« L’établissement étant présent dans tout le département de la Marne, si nous ne nous retrouvons pas, nous ne nous connaissons pas. Il est important que nous puissions partager entre nous pour évoluer », explique Sandrine Luce, psychologue au CMP-CATTP adolescents de Châlons-en-Champagne, qui a été élue représentante du collège de psychologues de l’EPSM de la Marne le 24 juin 2022, aux côtés de Carine Léon, psychologue au CMP-CATTP Lucien Bonnafé, et Adeline Sadier, psychologue au CMP Foch d’Épernay.

Suite au décret du 31 janvier 1991 portant statut particulier des psychologues dans la fonction publique hospitalière, un collège de psychologues a été créé au sein de l’établissement qui compte au total 71 professionnels, toutes catégories confondues, au 31 juillet 2022. « C’est un collectif professionnel non hiérarchisé qui regroupe l’ensemble des psychologues de l’EPSM de la Marne », indique les trois représentantes. S’y côtoient des psychologues cliniciens, d’orientation analytique, des neuropsychologues, ainsi que des psychologues issus des courants cognitivistes, comportementalistes ou intégratifs, tous avec leurs outils et formations spécifiques.

Les missions de ce collège : favoriser l’accueil et l’inscription des psychologues dans le projet de l’établissement, servir d’interface entre le corps des psychologues et les instances de l’établissement. « Ce collège est né du désir de se réunir pour échanger aussi bien sur la clinique que sur la profession, précise la psychologue Sandrine Luce. Nous travaillons sur l’éthique de la profession, le statut des psychologues ou encore sur l’état de la psychiatrie plus généralement. Nous nous tenons informés de l’actualité liée à notre profession, des textes de lois, ainsi que des décisions intra-hospitalières. Nous partageons les informations, réfléchissons et échangeons autour de ces questions liées à l’actualité de la profession. »

« Ne pas rester isolé dans sa pratique »

Pour cela, les membres du collège se réunissent tous les trimestres tantôt à Châlons-en-Champagne, tantôt à Reims. « Chacun est invité à contribuer à la dynamique du collège par sa participation aux réflexions. Chacun contribue à la richesse des échanges par la transmission de l’information, des éléments de recherches, et de connaissances théoriques », soulignent les trois représentantes de ce collège de psychologues. C’est ainsi que différentes pratiques y sont présentées. « Cela permet d’éviter la chronicisation des pratiques », estime Sandrine Luce. « Cela permet de ne pas rester isolé dans sa pratique, de s’ouvrir à la diversité, à la richesse. Cela participe à la formation de chacun dans l’exercice du métier de psychologue en milieu hospitalier, acquiesce Carine Léon qui fait partie du collège depuis plus d’une dizaine d’années. Cela permet de piocher des outils dans l’expérience des collègues, cela donne aussi des idées. » Tous les psychologues de l’établissement étant membres de droit du collège, ils peuvent assister librement à ces réunions. Tout comme les psychologues stagiaires qui sont également les bienvenus.

Quels sont les projets de ce collectif professionnel ? Outre la rédaction d’un projet psychologique pour le prochain projet d’établissement, il souhaite organiser des colloques en interne sur des thématiques tournées de façon assez générale autour de l’accueil de la souffrance psychique, et qui s’adresseraient à l’ensemble du personnel de l’EPSM de la Marne. Selon Sandrine Luce : « Nous avons le désir de partager nos connaissances et nos expériences, de susciter l’envie de penser ensemble et d’élaborer, avec les agents de l’établissement, afin de toujours offrir une pratique psychiatrique à visage humain ».

Contact : college.psychologues@epsm-marne.fr

Une représentation au niveau régional et national
Le collège de psychologues de l’EPSM de la Marne fait partie de l’inter-collèges du Grand Est et du collectif national des inter-collèges des psychologues hospitaliers. « L’une de nos psychologues se rend régulièrement à Paris, déclare Sandrine Luce, psychologue, l’une des 3 représentantes du collège. Cela permet d’être informés des évolutions des textes réglementaires et de partager l’information au niveau régional et local. »

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