Psychiatrie adulte

Unité d’hospitalisation U1

Adresse
8, rue Roger Aubry
51100 Reims

Téléphone
03 26 78 93 14

Fax
03 26 78 83 18

Email
secretariat.g10.u1@epsm-marne.fr

Composé de deux unités d’hospitalisation pouvant accueillir jusqu’à 50 patients, le secteur intra-hospitalier Reims 10 du Pôle Universitaire de Psychiatrie Adultes prend en charge chaque année quelque 400 personnes touchées par des troubles de l’humeur ou de la personnalité, des troubles psychotiques ou addictifs.

Le secteur intra-hospitalier Reims 10 : de la phase aiguë à la réinsertion

A travers un traitement biologique, un suivi psychologique et un accompagnement social, les équipes des unités d’hospitalisation du secteur Reims 10, U1 et U2, aident leurs patients à dépasser la phase aiguë de leur maladie pour aller vers la réinsertion.

L’entrée des patients en secteur intra-hospitalier de psychiatrie adultes Reims 10 se fait suite à la demande d’un psychiatre, d’un médecin généraliste, via le Service d’Urgences Psychiatriques dans 80% des situations, ou en admission directe. 
 

Les patients arrivent en raison d’une décompensation aiguë de leur maladie ou d’un bouleversement important de leur environnement personnel. L’objectif de l’hospitalisation est de cibler ce problème aigu dans un premier temps puis de mettre en place un système complet de soins. Ce système reposera sur trois piliers : un traitement biologique, un suivi psychologique et une prise en charge sociale.
 

La prise en charge médicale est assurée par deux praticiens hospitaliers, un chef de clinique, un docteur junior et deux internes pour chaque unité, entourés d’un cadre de santé, d’infirmiers, aides-soignants et ASH (agent des services hospitaliers). 

Des ateliers thérapeutiques pour renouer avec l’extérieur

Le traitement biologique se traduit par une prescription médicamenteuse adaptée : sevrage de l’alcool ou des toxiques, antidépresseurs, régulateurs d’humeur, antipsychotiques. Parallèlement, une prise en charge psychologique débute avec des entretiens réguliers de réassurance dans un premier temps puis d’approfondissement. Il s’agit d’amener la personne à s’autoriser le passage par la parole en s’éloignant ainsi du passage par l’acte.

A cela s’ajoute une véritable éducation thérapeutique destinée à informer le patient sur sa pathologie et le traitement qui lui a été prescrit. Une façon de favoriser l’observance de ce traitement par la suite. Des ateliers thérapeutiques sont progressivement proposés aux patients dans l’optique de leur réinsertion, cuisine, activités manuelles ou culturelles, esthétique, cinéma, ou encore sorties à l’extérieur sont autant d’activités mises en œuvre par les soignants des deux unités. Ces ateliers sont des médiations thérapeutiques qui utilisent d’autres ressources que la parole. Ils permettent aux professionnels d’évaluer l’état de santé du patient et sa confrontation avec l’extérieur. Ils servent aussi à valoriser les patients à travers leurs réalisations.  

Enfin, le volet social se met en place en lien avec les assistantes sociales de chaque unité et un ensemble de partenaires extérieurs tels que la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), le Centre de l’Amitié ou les centres de réinsertion. Entre le début et la fin de l’hospitalisation, on évalue les capacités de réadaptation du patient à sa vie, qu’il s’agisse de son lieu de vie, de son parcours professionnel ou de la gestion de ses ressources. Le service peut ainsi demander une curatelle ou une tutelle au Tribunal Judiciaire pour protéger les biens du patient ou solliciter un agrément de la MDPH pour reconnaître le statut de personne handicapée du patient. 

Des locaux récents qui favorisent la socialisation

Même si certaines hospitalisations se font sous contrainte, nous sommes un secteur ouvert pour les patients, pour leurs familles et leurs proches. Quand la situation aiguë est apaisée, nous recevons systématiquement la famille dans une démarche d’information – que fait-on ? quel est le problème ? qu’a-t-on mis en place ? – mais aussi pour réfléchir à la suite de la prise en charge – que peuvent-ils faire ?

Pour remplir cette mission de soins, le service dispose de locaux récents dans un bâtiment inauguré en 2008. Chaque chambre dispose d’une salle de bains et d’une douche et les espaces communs – salle à manger, salon – s’ouvrent sur des terrasses. Pas de télévision dans les chambres en revanche pour favoriser la socialisation entre les patients. 

Le secteur des soins intensifs

Chaque unité comprend un secteur fermé abritant 3 chambres de soins intensif s’organisant autour d’un salon avec table, fauteuils et télévision. Ce « petit secteur » accueille des patients dont l’état de santé impose une prise en charge contenante et une surveillance rapprochée. « L’isolement » ne doit pas être considéré uniquement comme une contrainte mais comme un outil thérapeutique à part entière, il permet en effet de palier à la désorganisation psycho-comportementale que peuvent présenter les patients au cours d’une décompensation aiguë, favorisant ainsi la diminution des angoisses et un retour progressif à une meilleure conscience de la réalité.

La prise en charge se réalise dans l’optique d’une ouverture graduée vers le « grand secteur », c’est-à-dire l’unité d’hospitalisation traditionnelle. De la chambre sécurisée, le patient passe au petit salon du secteur de soins intensifs puis aux parties communes du grand secteur avant de quitter définitivement les soins intensifs.

Une mission d’enseignement et de recherche

Le service assure également une importante mission d’enseignement à la fois clinique et théorique à travers les séminaires et les Diplômes Universitaires proposés par le Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes. Nous formons des externes (étudiants en médecine) dans le cadre de leur cursus universitaire, des internes pour exercer en tant que psychiatres hospitaliers et des professions paramédicales en accueillant également des élèves infirmiers et aides-soignants. Une démarche de formation sur la gestion de la violence a en outre été initiée au sein du pôle afin que chacun partage les mêmes références sur cette question. 
Enfin, les deux unités sont actrices des nombreux projets de recherche du Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian 

Chef de service : Dr Valeriu Fruntes

Cadre supérieur de santé : Angélique Berçot

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