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La qualité de vie au travail est lancée dans l’établissement

Une démarche participative se met en place au sein de l’Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne : la qualité de vie au travail ou QVT. L’objectif ? L’amélioration des conditions de travail des agents. Trois unités pilotes ont été choisies pour expérimenter la démarche qui a vocation à s’étendre à l’ensemble de l’établissement.

« Depuis une dizaine d’années, la QVT s’est imposée comme une thématique majeure dans les administrations. Maintenant, c’est à notre tour d’y aller ! » précise Thomas Bertrand, directeur adjoint chargé des ressources humaines et des affaires médicales.

Un comité de pilotage s’est progressivement mis en place courant 2018 associant la direction des ressources humaines, la direction des soins, la médecine du travail, et les représentants du personnel. Sa mission : réfléchir à la façon de déployer la démarche QVT. « Celle-ci est née d’un souhait de la part des représentants du personnel et de la direction de travailler sur l’amélioration des conditions de travail suite au mouvement social qui a éclaté fin 2017, rappelle Thomas Bertrand. La notion de qualité de vie au travail a été retenue car elle englobe tous les aspects liés aux conditions de travail mais aussi à la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, dans le souci constant de la prise en charge du patient. » Trois unités pilotes ont été désignées : l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) Renaudin, l’unité Edelweiss en addictologie et le SLE (Service Logistique Environnement).

« Une démarche pérenne »

« 2019 marque le coup d’accélérateur », prévient le directeur adjoint. La démarche QVT a été présentée à l’assemblée générale des cadres le 7 mars 2019, ainsi qu’à l’ensemble du personnel des 3 unités pilotes, de jour comme de nuit. Un questionnaire, élaboré par le comité de pilotage, a été diffusé à ces agents. À travers 8 questions, il abordait les principaux sujets de préoccupation : la conciliation vie professionnelle et vie personnelle, l’information et la communication dans le service et dans l’établissement, l’information sur les statuts, les droits et les devoirs des agents… « Le comité de pilotage QVT a déjà dépouillé les questionnaires pour deux unités pilotes, la troisième d’ici fin mai », souligne Thomas Bertrand.

Parallèlement, en avril et mai, les représentants du personnel, les cadres des unités concernées et d’autres volontaires, ont été formés à la démarche QVT et aux différents outils, par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ARACT). Les ateliers démarreront à partir du mois de septembre au sein des 3 unités pilotes.

Un premier bilan sera ensuite dressé par le comité de pilotage QVT. « Toutes les pistes d’amélioration seront analysées et étudiées. Celles retenues seront présentées en CHSCT et feront l’objet d’un suivi spécifique, affirme Thomas Bertrand. Nous réfléchirons également à la façon dont la démarche QVT peut être généralisée dans l’établissement » Le DRH l’assure : « Cette démarche a vocation à être pérenne. Elle est d’ailleurs inscrite dans le plan de formation 2020 de l’EPSM de la Marne afin que les agents puissent se former en continu ».

Quels sujets peuvent être abordés en QVT ?

« Tous, répond Thomas Bertrand, DRH. Il n’y a pas de tabou, d’autocensure à avoir. » Un seul mot d’ordre toutefois : « que les échanges restent constructifs et respectueux des personnes ». Par exemple, l’installation d’une crèche, la création d’une conciergerie, d’une salle de sports ou d’équipements plus modestes peuvent y trouver toute leur place. « Le but est de s’appuyer sur l’expertise de terrain des agents pour résoudre les difficultés qu’ils rencontrent, explique le DRH. Les solutions imaginées doivent bien entendu être réalistes, s’inscrire dans le cadre légal et budgétaire. »