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COVID-19 : une campagne massive de dépistage sérologique est lancée

Depuis le 21 juillet 2020, l’ensemble des professionnels de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne et du Groupement d’Intérêt Public (GIP) Logistique Sud-Marne sont invités à effectuer un test sérologique du COVID-19. La campagne de prélèvements devrait durer jusqu’à la fin du mois d’octobre.

Rechercher la réponse immunitaire de l’organisme suite à une infection au virus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie de COVID-19 : tel est le but du dépistage sérologique. « Il s’agit de détecter la présence ou non d’anticorps », explique le Dr Maëlle Cravero, médecin chef du pôle de médecine générale.

Depuis le 21 juillet 2020, l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne et le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Logistique Sud-Marne se sont lancés dans une campagne massive de dépistage par prélèvement sanguin. L’ensemble des professionnels – qu’ils soient soignants ou non – sont concernés, soit 1 244 agents au total.

Pour ce faire, 2 sites de prélèvements ont été installés : à Châlons-en-Champagne, au sein de l’unité de médecine générale sur le site Pierre-Briquet ; à Reims, au sein de la clinique Henri-Ey. Les prises de sang sont effectuées par des infirmiers du pôle de médecine générale, renforcés par des IDE d’autres unités. L’EPSM de la Marne espère pouvoir tester chaque mois 25 % des effectifs.

« Une démarche épidémiologique »

À quoi sert cette campagne massive de dépistage sérologique ? « Il s’agit d’une démarche épidémiologique », répond l’équipe sanitaire de l’Agence Régionale de Santé (ARS) Grand Est. À la demande de la Délégation territoriale de la Marne, d’autres établissements de santé du département sont engagés dans la même démarche comme le centre hospitalier de Châlons-en-Champagne et le CHU de Reims. « La campagne intervient maintenant car il fallait laisser le temps à l’organisme de produire des anticorps, précise le Dr Maëlle Cravero. Si des anticorps sont détectés à l’issue de la prise de sang, cela signifie que la personne a été en contact avec le virus. Mais celle-ci n’est plus contagieuse. » Être positif au test ne signifie pas pour autant que l’on est protégé. « À l’heure actuelle (NDLR : juillet), on ne sait pas si l’immunité est effective et durable. Il faut donc continuer à respecter les gestes barrière, les mesures d’hygiène et de distanciation », prévient le chef du pôle de médecine générale.

Les prises de sang effectuées sont transmises au laboratoire du CHU de Reims. Les résultats sont envoyés, accompagnés des bons de laboratoire contenant les renseignements cliniques, au Dr Patricia Schweickart, médecin du travail, qui les communique sous pli individuel à chaque agent et ce, « afin de garantir la confidentialité ». Un courrier d’accompagnement y est également joint pour faciliter l’interprétation des résultats.