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À Châlons-en-Champagne, les services d’addictologie se mobilisent pour le Mois Sans Tabac

Dans le cadre de la 5e édition du Mois Sans Tabac, l’Unité de Soins Complexes en Addictologie de Châlons (USCAC) et l’Unité de Transition Hospitalière en Addictologie (UTHA) incitent les patients qui le souhaitent à participer à ce défi collectif : arrêter de fumer.

« En novembre, on arrête ensemble ». Comme chaque année, depuis le lancement de la campagne nationale, l’Unité de Soins Complexes en Addictologie de Châlons-en-Champagne (USCAC) et l’Unité de Transition Hospitalière en Addictologie (UTHA) participent au Mois sans tabac.

Dans ces deux unités, des affiches sont placardées aux différentes entrées du service. Pendant tout le mois, un atelier éducatif se tient chaque semaine. En cette période de crise sanitaire, il accueille 4 patients. « Nous leur présentons, à travers un diaporama, les différents substituts nicotiniques qui existent comme les patchs, les inhaleurs, les gommes à mâcher, les pastilles à sucer », expliquent Maria Miser et Rabia Vatre, deux référentes du Mois sans tabac, qui arborent fièrement le badge sur leur blouse blanche.

Inhaleurs et pastilles à sucer plébiscités

Les patients qui veulent arrêter de fumer sont ensuite vus en entretien individuel. Les demandes sont telles que cet atelier éducatif est désormais organisé toute l’année. « La plupart des patients qui sont accueillis dans notre unité fument. Souvent, ils souhaitent augmenter leur consommation de tabac durant leur hospitalisation, observent-elles. Pour éviter la compensation, ils demandent des substituts nicotiniques. » Les inhaleurs sont particulièrement utilisés parce qu’ils permettent de maintenir la gestuelle, suivis des pastilles à sucer. « On apporte les informations aux patients. Ce sont ensuite eux qui décident, de leur propre gré, d’arrêter de fumer ou non. On ne les force jamais », précisent-elles.

Un test tabac-tabac est systématiquement effectué lors de l’admission de chaque patient, puis à sa demande. « C’est un test respiratoire qui permet de déterminer le taux de monoxyde de carbone », indiquent les référentes du Mois Sans Tabac. Cela permet de déterminer l’intensité avec laquelle une personne fume et si elle inhale la fumée. Maria Miser et Rabia Vatre le proposent également au cours de l’atelier éducatif.

USCAC-UTHA ne sont pas les seules à participer au Mois Sans Tabac. Des actions sont également organisées dans les autres unités du pôle d’addictologie de la Marne. Chaque année, le programme du Mois Sans Tabac s’étoffe. Pour les prochaines éditions, le pôle d’addictologie de la Marne, en collaboration avec le pôle de médecine générale, souhaiterait sensibiliser les professionnels de santé de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de la Marne.